Dans son quotidien, Émilie Corneau, 20 ans, poursuit des études à l’Université d’Ottawa en plus de travailler pour la fonction publique au fédéral. Mais la semaine dernière, elle était la députée de Sainte-Rose pour le Caucus des Bleu.e.s, un des deux partis de la simulation. « C’était mon premier PEQ, mais c’était un retour pour moi à l’Assemblée nationale parce que j’avais déjà participé au Parlement des jeunes [une autre simulation parlementaire], juste avant la pandémie. Plusieurs de mes collègues m’avaient parlé de cette simulation et j’avais envie de vivre l’expérience », relate Émilie Corneau en entrevue.
Dans le cadre du PEQ, elle avait le rôle de critique pour deux projets de loi présentés par le Caucus des Rouges, le parti opposé, alors qu’il était au pouvoir : une loi sur la libéralisation du travail des mineurs et une loi instaurant des tiers-lieux. Si le rôle de critique n’est pas le plus prestigieux, l’expérience demeure inestimable pour Émilie Corneau, qui a eu beaucoup de plaisir. « C’est une expérience extraordinaire que je vis, avec un caucus incroyablement diversifié. Cette année en particulier, je vois d’excellents orateurs et des gens de conviction, qui vont certainement se présenter en politique un jour. La charge de travail est considérable pour une simulation de quatre jours, mais c’est ce défi qui rend l’expérience aussi enrichissante », considère-t-elle.
Elle a eu assez de plaisir au Parlement étudiant du Québec pour songer elle-même à un jour faire de la politique active. « Chaque fois que je me lève le matin, c’est quelque chose à laquelle je songe, d’un jour pouvoir faire ça et représenter le peuple. C’est certain que je veux servir d’une façon ou d’une autre dans le futur, que ce soit comme élue ou comme employée de l’État », conclut la Belœilloise.