Qu’est-ce que ça dit pour le consentement? Je n’en sais rien. Mais le fait que la caricature force notre équipe à reconsidérer notre position, ça parle beaucoup du climat ambiant. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose, il était temps que la culture change. Mais on ressent quand même un malaise. En tout cas, comme homme, je le ressens.
Cannabis
En toute transparence, je suis pour la légalisation. J’admets que ça semble se faire tout croche, mais je crois qu’on va vers le mieux. Je me permets une petite note sur la position de notre député Simon Jolin-Barrette sur le projet de loi du gouvernement provincial pour encadrer la légalisation du cannabis. Oui, la CAQ a fait un excellent travail parlementaire sur le sujet qui soulève encore des questions. La CAQ a consulté beaucoup de spécialistes pour en arriver à la conclusion que l’âge légal aurait dû être 21 ans. D’accord, discutons-en.
Là où je décroche, c’est d’entendre l’argument que le nombre de magasins de vente de cannabis pourrait grimper à 150, ce qui est plus que le nombre de restaurant St-Hubert dans la province. Un argument repris dans les communications du parti aux médias. Ça sent le sophisme à plein nez; autant sur la comparaison boiteuse que sur la prémisse de départ. Car dans cette phrase, l’argument suppose que le cannabis est mal. Merci pour la leçon de morale.
Me demande si un joint, c’est plus nocif que le gras de la sauce brune?
Perso, j’ai l’impression que je revis le bogue de l’an 2000. On panique et on présume le pire. Et le jour même de la légalisation, on va se retrouver avec deux ou trois «poteux» qui vont causer un peu de trouble ou qui vont insister pour travailler après avoir fumé. Puis la vie va continuer comme avant. On prend le pari?
A-16
J’ai relu le texte de mon collègue sur la participation en péril de l’Association des citoyens de Mont-Saint-Hilaire au Comité sur l’avenir de la zone A-16 (page 9). Le maire Yves Corriveau estime que le lien de confiance s’est brisé à la suite d’une intervention du président de l’organisme, Pierre Nault. Je vous invite à lire le texte. Si à la fin, le mot qui vous vient en tête est «enfantillage», eh bien ça veut dire que nous sommes dans le même mood. Un petit joint pour se calmer tout le monde?