Mme Millette avait fait une sortie publique, dont dans L’ŒIL, pour condamner la situation. Celle qui devait quitter son poste en fin d’année a toutefois accepté de repousser sa démission à juillet 2020, à la demande du conseil d’administration du musée, puisque la Ville de Mont-Saint-Hilaire a reconnu les problèmes de l’institution. La Ville a d’ailleurs accepté de verser un montant de 197 000 $ pour la réalisation de plusieurs travaux. « Avec la démission, et en rendant l’information publique, ça a fait beaucoup bouger les choses, affirme Mme Millette. Il y a eu une prise de conscience vraiment importante qui a fait en sorte que tous les problèmes [du musée] sont en train de se régler. »
Toutefois, malgré les montants promis par la Ville, Mme Millette maintient sa volonté de quitter le musée afin de se consacrer exclusivement à la direction de la Maison des cultures amérindiennes de Mont-Saint-Hilaire, qui fait aussi partie des muséales. « Dans le contexte actuel, je n’ai pas d’intérêt à rester, car la charge de travail est trop lourde. Quand j’ai accepté, c’était dans un contexte de restructuration et d’harmonisation des pratiques pour la création des muséales. Mais je me suis retrouvée pendant cinq ans avec une surcharge de travail et à la tête de deux directions générales », dit-elle, en parlant du Musée des beaux-arts et de La Maison amérindienne.
Travaux
Mont-Saint-Hilaire a approuvé le montant de 197 671,63 $ lors d’une séance ordinaire le 18 décembre dernier. Le montant d’aide au fonctionnement doit couvrir les travaux de remplacement du système d’éclairage de la salle d’exposition et pour l’aménagement du poste d’accueil, ce qui inclut aussi une boutique. C’est l’entreprise Construct Solutions qui réalisera les travaux. Les employés de la Ville sont aussi intervenus pour régler certains problèmes d’écoulement d’eau, d’humidité et de moisissure.