La Ville confirme que, dans l’éventualité où le marché public revenait pour une deuxième année, la formule serait repensée afin de respecter les mesures d’hygiène et de distanciation sociale. « Cela implique d’emblée qu’il n’y aura pas de tables de dégustations, que le nombre de personnes présentes sur le site sera revu à la baisse, qu’il y aura distanciation entre les producteurs, mais aussi avec les consommateurs. Il y a beaucoup de choses à évaluer », précise la porte-parole de la Municipalité, Julie Benjamin.
Diane Séguin, directrice générale de l’organisme Marchés d’ici-grandeur nature, qui assure la gestion du marché public de Mont-Saint-Hilaire, avance qu’elle travaille sur une formule double. « Notre proposition permettra aux gens de faire leur commande d’avance et d’aller simplement la chercher à un endroit précis ou encore de choisir leurs aliments sur place. Nous ferons notre plan et nous le soumettrons au conseil qui prendra la décision de le tenir ou non. »
De son côté, le conseiller municipal Émile Grenon Gilbert estime que le marché public prend toute son importance en temps de crise. « La crise nous fait réaliser que dépendre des autres nations pour se nourrir n’est pas une solution durable et environnementale. Selon moi, on assiste à une prise de conscience collective qui annonce un changement d’habitude de consommation. Un marché public est historiquement synonyme de résilience des peuples. »