Cet exercice permettra d’identifier notamment les solutions de réhabilitation des infrastructures et les aménagements cyclables à faire tout en tenant compte des contraintes existantes. L’étude se fera conjointement avec la participation des villes de McMasterville, Carignan, Saint-Basile-le-Grand ainsi que de la MRC de La Vallée-du-Richelieu.
« Un comité technique a été créé cet été avec les divers partenaires. Le ministère a alors proposé la réalisation d’une étude d’opportunité pour évaluer les possibilités d’intégrer les demandes et besoins de chaque partie au projet en préparation », explique le porte-parole Miguel Vizcaino-Dubé.
Le MTMD prépare actuellement le devis pour lancer un appel d’offres visant la réalisation de l’étude d’opportunité. Celle-ci devrait débuter au cours du printemps 2025 et se terminer au cours de l’été 2026. « Ceci constitue un échéancier préliminaire qui a été partagé avec les villes concernées », ajoute M. Vizcaino-Dubé.
La Ville de Saint-Basile-le-Grand a confirmé sa participation par l’adoption d’une résolution lors de la séance ordinaire du conseil municipal du 3 septembre. De son côté, Carignan l’a fait le 18 juin dernier.
Des améliorations
Saint-Basile-le-Grand a été très active ces derniers mois pour presser le gouvernement à apporter des solutions de mitigation en attendant la réfection complète du chemin Richelieu. Selon plusieurs observateurs, cette route devenait dangereuse en raison de l’état de la chaussée, de la vitesse excessive et des manœuvres de dépassement des automobilistes. Les efforts de la Municipalité, jumelés aux revendications des citoyens, ont permis le marquage de lignes doubles et l’installation de panneaux pédagogiques.
Selon Pierre Ouellet, résident du chemin du Richelieu qui a mis sur pied un comité informel avec des voisins, le message semble enfin passer. « Depuis quelques jours, on peut se promener à pied plus tranquillement alors que les voitures roulent à moins de 50 km/h. Ça semble enfin rentrer. Mais on pourrait faire plus, comme installer des panneaux indiquant “tolérance zéro” ainsi que la présence de radars. Les gens auraient peur d’avoir un ticket et relâcheraient l’accélérateur. »