M. Berthiaume a quitté ses fonctions le 2 mai dernier. Il avait été élu en novembre 2021 avec une majorité de 116 voix sur son adversaire, le maire sortant Jean Robert. Dans son message d’adieu diffusé notamment sur les médias sociaux, François Berthiaume indique que sa condition de santé exigeait qu’il limite ses activités professionnelles. « Ayant survécu à un cancer, il y a de cela une dizaine d’années, j’ai appris à la dure que la santé est le bien le plus précieux sur terre. C’est avec regret que j’ai pris cette décision. Lorsque j’ai été élu en novembre 2021, j’étais fier que la population de Saint-Marc-sur-Richelieu m’ait accordé sa confiance. J’étais déterminé à donner le meilleur de moi-même. Je désirais contribuer significativement au maintien de notre style de vie et à l’amélioration des services aux citoyens. »

L’ancien élu se dit satisfait du travail qu’il a pu accomplir en un an et demi. « Nous avons, ensemble, élaboré un plan d’action 2021-2025 visant à faire de Saint-Marc-sur-Richelieu un milieu de vie encore meilleur. Le bilan de l’équipe municipale en place est, à ce jour, plus que satisfaisant, a-t-il ajouté dans sa missive. J’ai aussi eu le privilège d’être appuyé par une équipe de fonctionnaires municipaux dont la compétence fait l’envie des municipalités avoisinantes. Je profite de l’occasion pour les remercier de leur [soutien] indéfectible. »

C’est le conseiller du district 1 et maire suppléant John Bradley qui assumera la mairie par intérim jusqu’aux élections partielles. Selon la directrice générale de la Municipalité, Sylvie Burelle, l’avis d’élection devrait être donné le 13 ou le 14 juillet pour la tenue d’un scrutin le 27 août.

Il s’agira de la deuxième élection partielle depuis le scrutin général de novembre 2021. Les Saint-Marcois avaient dû se rendre aux urnes l’automne dernier à la suite de la démission de la conseillère du siège 2, Patricia Saint-Laurent, qui avait obtenu le poste de directrice des loisirs de Saint-Marc. Alain Lavallée, qui a siégé au conseil il y a plusieurs années, a remporté la partielle pour la remplacer.

Situation précaire

La Municipalité doit aussi pourvoir un autre siège au conseil avec la démission de la conseillère Annie Houle (voir texte page 5). Saint-Marc se retrouve présentement avec cinq élus et un minimum de quatre est requis pour avoir quorum.

Ajoutons à cela que les lois obligent tout conseiller se portant candidat à la mairie d’une partielle à démissionner de son poste sur-le-champ. Ainsi, si deux élus actuels briguent la mairie, la Municipalité tomberait en administration provisoire, et la Commission municipale du Québec (CMQ) assumerait les tâches du conseil jusqu’à la fin des élections partielles. Deux municipalités sont dans cette situation présentement au Québec, soit Sainte-Apolline-de-Patton et Vaudreuil-sur-le-Lac.

L’Œil Régional a demandé aux cinq élus restants s’ils avaient l’intention de se présenter comme maire. Le maire suppléant John Bradley assure ne pas avoir l’intention de déposer sa candidature. « Je suis arrivé au conseil en 2021. J’ai des galons à prendre. Je vais rester en soutien au nouveau maire. »

Alain Lavallée, qui a tenté sa chance au poste en 2009 en vain, assure avoir entamé sa réflexion à cet effet. « Le plus important pour l’instant est de faire le mieux pour la Municipalité. Je dois également prendre en compte le temps et la disponibilité nécessaires afin de bien assumer ces fonctions. »

Pour sa part, Réal Déry, également un ancien candidat à la mairie en 2013, a indiqué qu’il se plaisait dans ses fonctions de conseiller.

Les autres élus Marie-Claude Racine et Maurice Rolland n’avaient pas donné suite à la demande du journaliste au moment de mettre sous presse.