L’Association de hockey mineur de Belœil (AHMB) et le Comité des jeunes riverains (CJR) – Mont-Saint-Hilaire et villes environnantes – étaient déjà regroupés pour former les équipes des Prédateurs du Richelieu. La situation était identique de l’autre côté de la 116 alors que Saint-Basile-le-Grand et Saint-Bruno-de-Montarville regroupaient ses meilleurs joueurs pour aligner les formations du Phœnix.
Une fusion partielle s’opérait depuis trois ans entre le Phœnix et les Prédateurs, mais seulement pour les niveaux M15 et M18. Devant le succès de cette expérience, les organisations concernées ont décidé d’étendre cette fusion jusqu’au niveau M11. Pour la saison 2021-2022, certaines équipes porteront le nom du Phœnix et d’autres, celui des Prédateurs. De nouveaux nom et logo seront dévoilés pour la campagne 2022-2023. Les matchs locaux et les entraînements se tiendront en alternance dans les quatre arénas des associations de hockey concernées.
Selon le président du CJR, Jean-Yves Rhéaume, ce regroupement permettra aux équipes d’être plus compétitives. « Plusieurs jeunes débarquaient car ils étaient tannés de perdre. Un autre problème est un manque flagrant de bénévoles, qui sont à la base de la survie de toute organisation. Je suis content du processus qui a mené à la fusion. Il y a un beau travail de synergie entre les différents acteurs concernés. »
M. Rhéaume note déjà au sein de sa propre organisation une diminution considérable de 100 inscriptions comparativement à pareille date l’an dernier. Rappelons que les jeunes hockeyeurs n’ont pas pu jouer de parties officielles depuis mars 2020 en raison de la COVID-19. « Il y avait deux effets possibles de la pandémie. D’un côté, ça aurait pu créer un engouement, alors que les jeunes sentaient le besoin de bouger après plusieurs mois de confinement. L’autre effet était un désintéressement. »
La prochaine étape est une fusion entre l’AHMB et le CJR pour les équipes du simple lettre qui devrait être effective pour la saison 2022-2023. L’organisme Hockey-Richelieu devrait officialiser le tout à sa prochaine réunion du conseil d’administration prévue le 19 août. « Nous n’avons pas le choix pour continuer à offrir du hockey, notre sport national, pour nos jeunes. Il y a d’autres enjeux aussi à s’occuper pour les prochaines années. Il manque une glace dans la région et je taperais à répétition sur le même clou pour que cela puisse arriver », poursuit M. Rhéaume.
Sur un autre ordre d’idées, Jean-Yves Rhéaume est convaincu que les jeunes pourront recommencer à jouer au hockey cet automne malgré le spectre de la quatrième vague. « Nous n’avons pas le choix de les faire jouer, nos jeunes se doivent de bouger. »