Pour le Réseau local de la santé (RLS) Richelieu-Yamaska, entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025, les intervenants de la DPJ ont traité 3031 signalements, soit 138 de moins que l’année précédente. À ce chapitre, Richelieu-Yamaska arrive au 4e rang des RLS en Montérégie. Le premier rang appartient au RLS Pierre-Boucher avec 3533 signalements.
Les intervenants de la DPJ ont toutefois retenu seulement 669 signalements, soit 201 de moins qu’en 2023-2024 pour Richelieu-Yamaska.
Les problématiques les plus fréquentes dans les signalements retenus dans Richelieu-Yamaska sont notamment la négligence (195 cas), les abus physiques (112) et l’exposition à la violence conjugale (96). Notons que plus d’un signalement par enfant peut être comptabilisé. En 2024-2025, les signalements retenus dans Richelieu-Yamaska concernaient donc 624 enfants.
Données régionales
Le RLS Richelieu-Yamaska suit la tendance régionale alors que pour l’ensemble de la Montérégie, 20 699 signalements ont été traités. Il s’agit d’une hausse de 73 signalements par rapport à l’an dernier. Du côté des signalements retenus, on observe également pour la Montérégie une diminution de 860 cas pour se situer à 4818. Ces derniers touchent 4481 enfants différents. Le taux de rétention des signalements est de 23,28 %. L’an dernier, il était de 27,53 %. Les enfants pris en charge par la DPJ demeurent majoritairement dans leur milieu familial (38,52 %). De plus, une proportion de 18,29 % est confiée à une personne significative.
« Depuis les 25 dernières années, le nombre de signalements est en forte hausse – une démonstration révélatrice que toute la société québécoise se préoccupe du bien-être des enfants. Néanmoins, la proportion de signalements retenus tend à diminuer. Cela nous indique que de nombreux enfants et familles peuvent vivre de grandes difficultés et avoir de multiples besoins, sans que ce soit nécessairement l’intervention de la DPJ qui soit requise. C’est pourquoi, au-delà d’un signalement, les enfants ont besoin que tous les adultes qui croisent leur chemin soient attentifs et prêts à agir pour eux », explique la directrice de la protection de la jeunesse de la Montérégie, Marie-Josée Audette.