Selon la porte-parole du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) Montérégie-Est pour le secteur Richelieu-Yamaska, Marie-Josée Gervais, l’arrivée de nouveaux médecins spécialistes au sein de l’organisation serait responsable de l’augmentation de la demande d’examens en imagerie médicale.
Le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) Richelieu-Yamaska s’était donné comme objectif de traiter dans un délai de trois mois les demandes de service en imagerie médicale. Selon les données tirées du dernier rapport annuel, le CSSS atteint la cible pour les scopies, les mammographies diagnostiques, les échographies obstétricales et les échographies cardiaques. Il ne parvient toutefois pas à réaliser son engagement du côté des échographies mammaires, d’autres échographies, des tomodensitométries (scans) et des résonances magnétiques.
En tomodensitométrie, Marie-Josée Gervais souligne que le délai d’attente a augmenté, et ce, malgré une hausse de 32% des examens réalisés. L’absence de technologues spécialisés dans ce type d’examen, entre autres pour des raisons de maladie ou de maternité, a rendu difficile le prolongement des heures de service l’hiver dernier. La situation serait maintenant résorbée selon le CISSS Montérégie Est, mais le réseau de santé a tout de même pris la décision de prolonger les heures d’ouverture de trois à sept soirs par semaine afin de réduire le délai d’attente.
Diminution des services en échographie
Malgré une augmentation de la demande, l’ensemble des services d’échographie a pour sa part connu une diminution de 8% des examens réalisés. La disponibilité limitée de radiologistes qui pratiquent à plus d’un établissement a contribué à augmenter les délais d’attente.
Le CISSS a toutefois accueilli deux nouveaux spécialistes dans ce domaine durant l’été qui devraient contribuer à ramener l’attente à la normale. Le CISSS mise également sur la présence de deux technologues autonomes attestés par leur ordre professionnel qui peuvent réaliser les examens de manière autonome, permettant ainsi aux radiologistes de se concentrer sur l’interprétation des images.
Mme Gervais indique également qu’un comité se penche présentement sur la situation en échographie et que le CISSS espère de grandes améliorations à ce niveau l’an prochain. «Il y aura, entre autres, un quart de soirée ajouté à compter de septembre, ce qui devrait permettre de réaliser environ 250 examens de plus mensuellement.»