L’appel d’urgence pour l’incendie a été logé à 12 h 42, selon Martin Dussault, chef de division des opérations à la Régie intermunicipale de sécurité incendie de la Vallée-du-Richelieu (RISIVR). « À notre arrivée, le feu était déjà bien propagé au rez-de-chaussée et s’étendait au toit », note-t-il. Au moment de l’intervention, il n’y avait qu’un occupant sur place, qui a été conduit au centre hospitalier par mesure préventive après avoir subi un choc nerveux et avoir été incommodé par la fumée. Au plus fort de l’incendie, 25 pompiers étaient à pied d’œuvre et une équipe est venue en entraide de Sainte-Julie. Le feu a officiellement été maîtrisé vers 15 h 17. On ne dénote aucun blessé dans l’intervention.
Au moment d’écrire ces lignes, la thèse la plus probable quant à la cause du sinistre est la défaillance électrique. La RISIVR n’a pas fait une évaluation précise de l’étendue des dégâts, mais M. Dussault reconnaît qu’ils sont assez importants. « On a fait de notre mieux pour limiter les dommages au toit et le sous-sol a été relativement épargné, mais le rez-de-chaussée est essentiellement une perte totale », résume-t-il.
Martin Dussault profite de ce sinistre pour rappeler aux citoyens de ne pas chercher à éteindre le feu par eux-mêmes s’ils voient qu’il a pris trop d’ampleur et de quitter les lieux sur-le-champ. L’occupant de la maison avait tenté sans succès d’éteindre les flammes à l’aide d’un extincteur, ce qui lui a causé son inconfort par la fumée et qui aurait pu le mettre en danger.