Bien que le dossier soit porté par le CISSS de la Montérégie-Centre, le CISSS Montérégie-Est agira à titre de partenaire. Il fournira des infirmières et des travailleurs sociaux. Selon le porte-parole du CISSS Montérégie-Est, Daniel Vincent, l’organisation de santé est prête à accueillir 300 réfugiés par semaine durant quatre semaines en décembre. Cela ne veut toutefois pas dire qu’elle recevra autant de demandes.
L’organisation de santé travaille à mettre sur pied le processus d’évaluation psychosociale et l’évaluation médicale par une infirmière. Un médecin pourrait aussi être dépêché si certains réfugiés ont besoin de soins immédiats.
Élisabeth Hamel, directrice des programmes santé mentale et dépendance, a indiqué que le CISSS procédait déjà à du recrutement dans les universités pour le volet traduction. Elle ne savait pas encore combien d’employés seraient déployés, mais près de 200 travailleurs sociaux et autres professionnels psychosociaux sont disponibles. «La masse importante qui arrive est au-delà des accueils qui se font habituellement aux cliniques d’accueil des réfugiés. Le volet de mesures de sécurité civile est en place», a-t-elle dit.
À Saint-Hyacinthe, la porte-parole Brigitte Massé ne pouvait pas dire combien de réfugiés la Ville pourrait accueillir. Le nombre de réfugiés pour Longueuil reste encore à définir, mais la mairesse Caroline St-Hilaire a indiqué plus tôt cette semaine à TC Media que ce serait probablement moins de 100.