Le commissaire de l’exposition, le professeur Norman Cornett, a spécialement choisi les œuvres faisant partie de l’exposition, représentant très bien selon lui la liberté qu’elle a gagnée en quittant la dictature roumaine. « Pourquoi l’art abstrait? À cause de ses décennies passées en Roumanie communiste, elle sait à quel point la liberté est précieuse. Pour elle, l’art abstrait est sa façon de s’affranchir, d’avoir carte blanche. […] Elle n’a plus de barrière et tout lui est maintenant possible », soutient-il. Avant d’arriver au Québec, elle n’avait jamais pratiqué l’art abstrait, mais cette nouvelle liberté s’est traduite par des œuvres aux couleurs vives, dévoilant de façon abstraite son univers intérieur. « Ceux qui vont visiter l’exposition vont en avoir plein les yeux », promet le commissaire.
Anticipant la grisaille hivernale, le professeur Cornett invite les gens, petits et grands, à découvrir l’art de Maggie Romanovici dans les prochaines semaines. « Ceux qui veulent une oasis au cœur de l’hiver sont invités à visiter la Maison de la culture Eulalie-Durocher. […] Les familles de la région auront droit à une très belle sortie et les enfants en particulier vont s’émerveiller devant les œuvres : ils vont pouvoir rêver grand comme Maggie Romanovici a rêvé après s’être installée au Québec », ajoute-t-il.
Vernissage le 17 novembre
Le vernissage de l’exposition est prévu le dimanche 17 novembre, à 14 h, en présence de l’artiste et de certains dignitaires, comme le député fédéral Xavier Barsalou-Duval, président d’honneur. Le commissaire promet un événement festif et tout en musique. Norman Cornett admet que le titre alternatif de l’exposition aurait pu être « Les couleurs en fête », car c’est bien à une fête de couleurs que Maggie Romanovici convie la population de la région.
L’exposition Un cosmos pictural : l’art de Maggie Romanovici, présentée à la Maison de la culture Eulalie-Durocher de Saint-Antoine (1028, rue du Rivage) du 9 novembre au 12 janvier, est ouverte à tous.