Il a notamment entamé au début des années 2000 un récit autobiographique qu’il travaille et retravaille sans cesse, sans jamais le terminer, mais il a entrepris ces dernières semaines le processus d’« écrivain nomade » en travaillant dans un des isoloirs acoustiques de la bibliothèque Armand-Cardinal afin de compléter ce « roman d’art-fiction » basé sur certaines théories de l’histoire de l’art. Notons que si Jocelyn Fiset passe de longues heures dans un isoloir, il invite tout de même les curieux à l’interpeller afin de discuter, que ce soit du processus d’écriture ou de ses inspirations. « Les échanges à bâtons rompus sont souvent les plus riches », croit l’artiste, aussi ouvert à discuter des écrits de ses visiteurs s’ils le souhaitent. La résidence à la bibliothèque a commencé en mai, mais elle se poursuit dans les prochaines semaines, du 19 au 21 juin et du 27 au 29 juin, toujours en après-midi (de 13 h à 17 h). O.D.