L’élu l’admet ouvertement, il ne promet aucune baisse d’impôt foncier pour les quatre prochaines années pour justement assurer l’entretien des installations municipales. « Il y a eu un retard sur les investissements. Nous avons pris un bon rythme dans ce mandat et il faut continuer. »

M. Chalifoux est d’avis que reporter les grosses dépenses ne fera que coûter plus cher à tous les contribuables. « Les citoyens doivent se poser la question, si les taxes ne montent pas, c’est quoi les réels investissements qui sont faits? Nous n’avons pas de gros commerces ni d’industries, nous sommes dépendants du secteur agricole et résidentiel. »

Jonathan Chalifoux veut faire différemment dans bien des aspects pour notamment être plus efficace et rentable. Selon lui, l’approche du plus bas soumissionnaire pour un contrat ne fonctionne pas. « Ça n’assure pas la quantité. Pour nos jeux d’eau, nous avons fait un appel d’offres où les entreprises devaient nous soumettre un projet répondant à des critères fixes pour un montant préétabli par nous. »

Le quadragénaire souhaite aussi une plus grande collaboration des services incendies des municipalités rurales avec la Régie de sécurité incendie de la Vallée-du-Richelieu. « Les casernes des petites municipalités ont beaucoup plus à offrir ce que les gens pensent. La Régie pourrait nous demander renfort pour des interventions au lieu de demander à des endroits plus loin. Il y a des ententes de collaboration à avoir. »

Jonathan Chalifoux avait été conseiller municipal pendant quelques années avant de prendre une pause de la vie publique. En 2021, il s’est présenté à la mairie et a été élu par acclamation. Il était prêt à l’époque de faire campagne et il le sera à nouveau cet automne si d’autres personnes se lancent dans la course. Sur le plan professionnel, il est en congé sans solde de la Ville de Montréal et travaille à contrat pour une autre MRC.

Un neuvième

Jonathan Chalifoux devient le neuvième maire sur autant de municipalités dans la région à confirmer son retour pour la prochaine élection. Il ne reste plus qu’au maire de Saint-Basile-le-Grand, Yves Lessard, à faire part de ses intentions. Seule la municipalité de Saint-Denis-sur-Richelieu est assurée d’avoir un nouveau visage formellement élu à la mairie avec le départ de Jean-Marc Bousquet en 2024.