Jonathan Lemieux a terminé son parcours de cinq ans dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) au terme de la campagne 2021-2022 dans l’uniforme des Wildcats de Moncton où il avait disputé une demi-saison après avoir été acquis des Sea Dogs de Saint John. Il avait auparavant joué tout son hockey junior avec les Foreurs de Val-d’Or.
Lemieux n’a jamais été repêché par la LNH et a reçu une première invitation à l’été 2022 avec les Flyers de Philadelphie. « Ç’a bien été, mais les Flyers avaient pas mal de gardiens dans l’organisation et je n’ai pas eu d‘offre de contrat de Ligue américaine. J’ai bien eu des offres d’équipes de la ECHL (troisième circuit professionnel en importance derrière la LNH et la LAH), mais j’ai préféré aller à Concordia pour notamment être près de chez moi. »
Jonathan Lemieux s’est amené avec les Stingers avec l’option d’être dominant. Il a tenu promesse en menant notamment les gardiens de but du circuit universitaire pour la moyenne de buts alloués. Au terme de la saison 2022-2023, Lemieux a aussi remporté le titre du gardien de l’année, de la recrue de l’année, en plus d’être nommé sur les équipes d’étoiles de l’Ontario University Athletics (OUA).
Ses succès lui ont permis de signer un contrat à un volet avec les Canucks d’Abbotsford, le club-école de la LAH des Canucks de Vancouver. « Cette entente me permet de toucher un salaire de ligue américaine même si je joue dans la ECHL. »
Lemieux a eu ainsi la chance de participer au camp des Canucks de Vancouver. Il a par la suite été cédé aux Canucks d’Abbotsford. Au terme de ce camp, il a été envoyé à la filiale des Canucks de la ECHL, les Wings de Kalamazoo au Michigan.
Jonathan Lemieux n’est nullement déçu de se retrouver à Kalamazoo et sait qu’il doit gravir les échelons un à un. « Il y a quatre autres gardiens devant moi dans l’organisation des Canucks. Je suis encore jeune et c’est normal de jouer dans la ECHL à cet âge-là. Ce sont des cas d’exception qui se retrouvent dès le départ dans la Ligue américaine. »
Lemieux entend travailler fort pour mériter des départs dans le circuit. « Il y a un autre gardien, un gars de 27 ans qui vient de la place. L’entraîneur-chef veut gagner et va aller avec le gardien qui lui permettra d’atteindre ce but. »
Merci à son agent
Lemieux estime devoir une fière chandelle à son agent, l’ancien gardien de but à la retraite originaire de Belœil, Nicola Riopel, pour lui avoir obtenu l’opportunité avec les Canucks.
« J’apprécie vraiment Nic. Il me donne souvent des feedbacks sur mes performances. Il m’avait déjà approché plusieurs années auparavant, mais à ce moment-là je ne cherchais pas d’agent. J’ai finalement eu un autre agent, qui était toutefois en fin de carrière. Malgré de bonnes années dans le junior, je ne recevais pas d’invitation à des camps de la LNH. J’ai pris Nicola comme agent à la saison 2021-2022 et je ne regrette pas mon choix. »
Lemieux voit même beaucoup de similitudes entre son parcours et celui de Riopel. « J’ai joué entre autres à Moncton dans le junior tout comme lui. Il a été repêché par les Flyers, moi j’ai participé comme lui à un camp de cette organisation. Nic a également joué à Kalamazoo. »
De son côté, Nicola Riopel reconnaît à son client une éthique de travail irréprochable. « Ses standards sont très élevés envers lui-même et c’est ce qui le pousse à repousser ses limites. Il est très athlétique en plus d’être un vrai gamer ce qui est la grande raison de ses succès au récent camp des Canucks et celui des Flyers l’été dernier. »