Mme Desharnais constate que les municipalités rurales comme Saint-Jean-Baptiste ou Saint-Charles-sur-Richelieu sont mal desservies en transport en commun. Elle souhaiterait également bonifier l’offre de transport en commun déjà existante dans les Villes, qui sont desservies par l’autobus seulement de 8h à 16h en semaine. L’amélioration du service de train sur la ligne Mont-Saint-Hilaire faisait d’ailleurs partie des 12 recommandations proposées par les organismes Trajectoire et Équiterre pour améliorer la mobilité. Mme Desharnais souhaiterait augmenter la fréquence et étendre la plage horaire afin de mieux répondre aux besoins des gens. Comme Québec solidaire, elle souhaite également une réduction de 50 % du tarif. Elle ajoute que cette mesure concerne particulièrement le transport intermunicipal, qu’elle juge offert à des tarifs élevés.
Transport actif
Au niveau du transport actif, Mme Desharnais se dit heureuse des initiatives déjà réalisées, comme la piste Oka-Mont-Saint-Hilaire. Elle croit toutefois qu’il faut continuer d’investir afin de rendre ces déplacements sécuritaires. À titre d’exemple, elle note que de se déplacer à vélo de McMasterville à Saint-Basile-le-Grand se fait actuellement difficilement de façon sécuritaire.
Pas d’auto
La candidate et sa famille ont décidé d’abandonner la voiture, il y a deux ans, peu après leur arrivée à Mont-Saint-Hilaire. Elle a pris conscience qu’il était possible de vivre sans la voiture à Mont-Saint-Hilaire, notamment en raison de la proximité des pistes cyclables et des activités diversifiées. «C’est un beau défi. Nous avons découvert que nous avions la possibilité de le faire grâce à d’autres familles qui vivaient comme ça, explique Mme Desharnais. C’est sûr que c’est un défi, mais ça se fait»
La famille utilise un chariot pour enfants pour l’épicerie. Pour se passer de la voiture, la famille a aussi décidé de pratiquer ses activités sportives dans la région. La famille loue encore parfois à l’occasion un véhicule pour les vacances ou certains déplacements. La vie sans un véhicule a permis à la famille d’économiser près de 50 % de ses coûts en transport, en plus de favoriser de saines habitudes de vie. Mme Desharnais constate aussi que les enfants sont beaucoup plus familiers avec le transport en commun.
Elle remarque que certains endroits dans la circonscription sont difficiles d’accès sans véhicule, comme les communautés rurales. Elle constate aussi une hausse des prix de location de voitures, mais l’arrivée de concurrence, comme le service Autonomik, fera du bien à la circonscription. La candidate considère que les mesures en transport en commun et actif proposées par son parti s’inscrivent dans l’optique de lutter contre l’émission de gaz à effet de serre en encourageant les citoyens à adopter ce type de transport. «Nous avons conscience que ce ne sera pas possible partout en ce moment. Mais nous souhaitons travailler pour que ce soit possible partout. Il faut bonifier cette offre de service là.» n