Les municipalités membres adoptent depuis quelques semaines une résolution visant à s’engager sur une période de 20 ans au lieu de 10 ans. Cela permet à la Régie d’être admissible à une aide financière qui couvrirait un maximum de 60 % des coûts liés à la construction de la nouvelle caserne. Selon le directeur de la Régie, Pierre-Damien Arel, il est encore trop tôt pour connaître l’ensemble des coûts.
« On est à l’étape des analyses et des études pour se préparer à la construction. […] On veut un projet raisonnable et réaliste. On a une vision de saine gestion des fonds publics », mentionne M. Arel.
Lors de la formation de la Régie, on retrouvait six casernes. Après analyse, trois casernes sont suffisantes pour bien atteindre les objectifs du schéma de couverture de risque. La Régie compte sur celles de Mont-Saint-Hilaire, Belœil et Saint-Basile-le-Grand. Les deux dernières sont toutefois désuètes, affirme M. Arel.
« Après la construction de la caserne de Belœil, il faudra se positionner sur l’avenir de la caserne à Saint-Basile-le-Grand. Le projet de construction d’une caserne à Saint-Basile est toujours dans nos plans », ajoute-t-il. L’été dernier, la Régie intermunicipale de sécurité incendie de la Vallée-du-Richelieu a conclu un règlement d’emprunt de 1 687 215 $ pour acquérir le terrain sur boulevard Yvon-L’Heureux à Belœil.