16 Décembre 2024 - 05:00
La cote du hockey féminin en hausse dans la région
Par: Denis Bélanger
Les jeunes joueuses M7 écoutent les conseils de leur entraîneur. Photo gracieuseté

Les jeunes joueuses M7 écoutent les conseils de leur entraîneur. Photo gracieuseté

Le hockey féminin connaît un essor grandissant dans la région au point où l’Association de hockey féminin du Richelieu (AHFR) a pu mettre sur pied une équipe composée uniquement de joueuses issues de la Vallée-du-Richelieu (Belœil/Mont- Saint-Hilaire) dans la catégorie M7.
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« C’est une première depuis de nombreuses années, voire depuis toujours. Le hockey féminin se développe à une vitesse grand V depuis les débuts du partenariat entre l’Association de hockey mineur de la Vallée-du-Richelieu et l’AHFR », souligne l’entraîneur Michael Forcier.

Auparavant, pour avoir une équipe dans cette catégorie d’âge, on devait jumeler des joueuses de la Vallée-du-Richelieu avec des hockeyeuses du territoire voisin de Saint-Hyacinthe. « Nous avons 18 joueuses, soit 9 dans la Vallée-du-Richelieu, autant à Saint-Hyacinthe. Pour Saint-Hyacinthe, nous avions dû recruter des filles inscrites au hockey masculin pour compléter l’équipe. Cette particularité incite plus de monde à s’inscrire, car on a moins de déplacement à faire », ajoute Michael Forcier.

Cette nouvelle cohorte pourrait être le début d’une belle tendance pour les années à venir et se refléter dans les autres catégories. Il n’y a pas d’équipes composées uniquement de joueuses provenant de la Vallée dans les catégories plus vieilles. « Dans le M9, nous pouvons avoir une formation avec Saint-Hyacinthe. De M11 à junior, il faut ratisser plus large sur le territoire et inclure Sainte-Julie, Varennes et Boucherville », commente la présidente de l’AHFR, Stéphanie Lévesque.

Mme Lévesque explique l’engouement du hockey féminin par l’influence médiatique de la Ligue professionnelle de hockey féminin, qui compte six équipes, dont la Victoire de Montréal.

« Auparavant, les filles n’osaient pas demander pour jouer au hockey, car c’est un sport associé aux garçons. Cela a changé au fil des ans. Plus on offrira d’options sportives aux filles, mieux ce sera », poursuit-elle sur la même lancée. « Il y a beaucoup de joueuses qui essaient, car leur frère ou leur sœur sont déjà inscrits au hockey », renchérit Michael Forcier.

L’autre grand enjeu pour l’AHFR est la reconnaissance à l’échelle locale. « Nous devons travailler pour être des organismes officiellement reconnus auprès des municipalités et avoir les avantages qui vont avec. Il y a eu des petites avancées, mais il y a encore du travail. Heureusement, nous avons un bon soutien des organismes de hockey mineur masculin. »

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