La classe extérieure servira pour des cours et des périodes de lecture. Les élèves pourront aussi s’y abriter sous l’ombre pendant les chaudes journées d’été. Cette idée a été apportée par les enseignants et approuvée par la suite par le conseil d’établissement. Selon un sondage réalisé par le conseil des élèves, 85 % des jeunes se disent enchantés par ce projet.
« La classe verte va donner plus de flexibilité aux enseignements et les jeunes pourront sortir dehors plus d’une fois et non seulement pour leur cours d’éducation physique », souligne la directrice adjointe de l’école La Farandole, Esther Denis-Pelletier.
Le projet se réalisera en deux étapes. La première consiste à installer trois poteaux et une toile d’ombrage. La seconde est l’installation de mobilier inflammable comme des tables et des chaises.
L’investissement requis est estimé à 30 000 $. Les élèves ont organisé plusieurs activités de financement, dont une collecte de tissus et de jouets, un lavothon, une dance country, une soirée festive et la vente de pots de biscuits. « Les élèves sont vraiment motivés et engagés pour cette initiative », ajoute Mme Denis-Pelletier.
Des élèves de l’école se sont également présentés à la séance ordinaire du conseil municipal du mois de mai pour demander une contribution financière de la part de la Municipalité.
Les élus ont délibéré sur la question et annoncé à la séance du conseil du 2 juin une aide financière de 10 000 $. La Municipalité embarque dans le projet, car il apportera plusieurs bienfaits, comme la réussite éducative, le contact avec la nature, l’engagement scolaire et le développement de valeurs environnementales.
La Ville y voit aussi l’opportunité d’établir un partenariat avec le but d’utiliser cette classe entre autres pour les activités du camp de jour estival et pour d’autres activités extérieures municipales. « Nous sommes vraiment contents de la participation de la Ville, c’est majeur comme soutien. Nous pensons avoir assez d’argent pour réaliser la première phase dès cet automne, si la logistique matérielle le permet », renchérit Esther Denis-Pelletier.