Le nom de cet organisme apparaît sur le Système électronique d’appels d’offres (SEAO) du gouvernement dans la liste des organisations ayant commandé des documents en lien avec l’appel d’offres portant sur la gestion du Manoir. Rappelons que les noms sont diffusés sur une base volontaire, signifiant que d’autres parties peuvent également avoir commandé des documents. De plus, la Fondation Compagnom n’est nullement tenue de déposer une soumission.
Fondée d’abord en 2012 sous le nom de Centre de croissance Compagnom, la Fondation a pour mission de favoriser une meilleure santé mentale au sein de la population par la mise en œuvre de différentes initiatives dans une perspective de prévention. Elle finance ses activités de bienfaisance notamment par ses activités de gestion hôtelière et d’exploitation alimentaire. Grâce aux revenus de ses activités commerciales, la Fondation offre des séjours de repos à moindre coût aux bénéficiaires dans les établissements qu’elle gère.
La Fondation Compagnom exploite deux hôtels, dont le Manoir D’Youville, un établissement appartenant à la Ville de Châteauguay. Ce manoir compte 117 chambres, une salle à manger, des salles de réunion et de réception avec permis d’alcool, un bistro du terroir et une gamme variée d’activités récréatives.
Le second établissement est l’auberge La Huardière située en pleine forêt de Saint-Michel-des-Saints et sur les rives du lac Lusignan. Cette auberge appartient à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Ce centre de vacances contient 47 chambres. Le président de la Fondation, Jean-Martin Côté, qui occupe aussi les fonctions de directeur général Manoir D’Youville, a bien voulu commenter brièvement son intérêt pour le manoir à Mont-Saint-Hilaire. « Je crois que le modèle d’affaires que j’ai mis en place peut être transférable au Manoir Rouville-Campbell. Le succès que nous avons est un exemple de développement qui allie la rentabilité et la participation citoyenne en ayant des partenariats avec la communauté. »
En mars
Les organisations intéressées doivent déposer une soumission au plus tard le 28 mars à 11 h. Au départ, la date limite a été fixée au 29 février, mais la Ville a dû retarder le tout d’un mois. « Ce report s’avérait essentiel afin de bien faire l’analyse des questions reçues par les promoteurs et de fournir des réponses reflétant les objectifs de la Ville tout en évaluant les impacts sur le contenu de l’appel de propositions. Il s’agit d’une procédure régulière lors d’appels de propositions de plus grande envergure », explique la porte-parole Geneviève Désautels.
Rappelons que dans la grille de critères qui seront pris en compte dans le choix de l’opérateur, la Municipalité a indiqué que l’opérateur hôtelier devra avoir au moins près de 10 ans d’expérience. Ces critères ont été adoptés par les élus le 4 décembre dernier.
Les soumissions seront évaluées notamment selon l’expérience et la qualification de l’opérateur, l’expérience du directeur d’hôtel et l’échéancier d’ouverture. Ces points combinés représentent 75 % de la grille d’évaluation. Les autres aspects, qui ont une pondération plus minime, sont les pratiques écoresponsables, les références municipales et la qualité de la candidature.
