29 mars 2023 - 07:00
Avec l’aide d’une subvention de 6,6 M$
La future caserne incendie de Belœil verra le jour en 2024
Par: Vincent Guilbault
Le design du bâtiment a été pensé par la firme d’architectes montréalaise Cimaise et sera construit par la firme Constructions Bâtiments Québec. Maquette gracieuseté

Le design du bâtiment a été pensé par la firme d’architectes montréalaise Cimaise et sera construit par la firme Constructions Bâtiments Québec. Maquette gracieuseté

Les élus municipaux et provinciaux ainsi que des représentants de la Régie intermunicipale de service incendie de la Vallée-du-Richelieu étaient présents au moment de l’annonce de l’octroi d’une subvention provinciale de 6,6 M$ pour la construction de la future caserne de Belœil, qui va desservir plus de six municipalités. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

Les élus municipaux et provinciaux ainsi que des représentants de la Régie intermunicipale de service incendie de la Vallée-du-Richelieu étaient présents au moment de l’annonce de l’octroi d’une subvention provinciale de 6,6 M$ pour la construction de la future caserne de Belœil, qui va desservir plus de six municipalités. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

Le gouvernement du Québec octroie plus de 6,6 M$ pour la construction d’une nouvelle caserne de pompiers dans la Vallée-du-Richelieu. L’annonce a été faite le vendredi 24 mars à la caserne 31 située à Mont-Saint-Hilaire.

Publicité
Activer le son

Le site de la future caserne 21 se trouve à l’emplacement de l’ancien dépôt à neige du boulevard Yvon-L’Heureux, à Belœil. Les travaux de la caserne qui remplacera à terme celle de la rue Dupré ont déjà débuté et devraient se terminer d’ici septembre 2024. Le bâtiment permettra à la Régie intermunicipale de service incendie de la Vallée-du-Richelieu (RISIVR) de continuer de desservir ses six municipalités partenaires, soit Mont-Saint-Hilaire, Saint-Basile-le-Grand, McMasterville, Otterburn Park, Saint-Mathieu-de-Belœil et Belœil. Cette caserne s’ajoute ainsi aux deux autres établissements, soit à Mont-Saint-Hilaire et à Saint-Basile-le-Grand.

Cette nouvelle caserne coûtera un total de 19,2 millions à la RISIVR, moins la subvention de 6 M$ annoncée la semaine dernière dans le cadre du Programme d’amélioration et de construction d’infrastructures municipales (PRACIM), issu du Plan québécois des infrastructures 2022-2032.

Créée en 2019, la RISIVR prévoyait initialement remplacer la caserne de Belœil en 2022. Lors de la formation de la Régie, on retrouvait six casernes. Après analyse, il a été déterminé que trois casernes seraient suffisantes pour atteindre les objectifs du schéma de couverture de risque, soit celle de Mont-Saint-Hilaire, Belœil et Saint-Basile-le-Grand. Les deux dernières sont toutefois désuètes et si celle de Belœil doit être remplacée en 2024, aucune annonce n’a été faite concernant la caserne de Saint-Basile-le-Grand puisque la RISIVR est toujours à la recherche d’un terrain pour l’accueillir.

Bâtiment moderne

La nouvelle caserne de deux étages comprendra un garage avec huit portes pour les véhicules d’intervention, un garage pour un bateau et sa remorque, deux salles de conférence, plusieurs espaces de rangement, des aires de vie, un gymnase et une aire de décontamination. Au sol, la superficie du bâtiment sera de 1850 m2.

Présent au nom de la ministre des Affaires municipales Andrée Laforest, le député de Borduas Simon Jolin-Barrette a souligné que « la sécurité des citoyennes et citoyens de la Vallée-du-Richelieu passe nécessairement par des infrastructures municipales de qualité. C’est pourquoi il est primordial pour notre gouvernement d’investir afin d’assurer le maintien et l’amélioration des services qui leur sont offerts. La construction de cette nouvelle caserne de pompiers était un projet attendu dans la région et je suis très fier que ce soutien financier permette sa réalisation ».

Aussi présent, le député de Chambly, Jean-François Roberge, a rappelé que le PRACIM sert spécialement à desservir les plus petites municipalités, notamment celles qui travaillent en commun sur un même projet comme la caserne incendie. S’il a salué le fait que le bâtiment répondra à toutes les exigences en matière de sécurité incendie, il a surtout profité de l’occasion pour souligner la beauté de la future caserne. « Quand on se donne quelque chose de beau, de neuf, il y a aussi le sentiment de la fierté qui vient avec ça. [Un bâtiment] peut être fonctionnel, mais quand tu passes devant, on peut voir que c’est décrépi, que c’est le minimum. Là, on ne veut pas juste se donner le minimum. On veut quelque chose qui nous rend fiers. »

image