L’étudiante de deuxième année en Sciences de la nature avoue avoir eu encore plus de plaisir à monter sur scène cette année. « J’ai tellement aimé participer à ce concours, qui est une belle expérience de scène! L’année dernière, je ne m’étais fait aucune attente, surtout que c’était une des premières fois que je montais sur une scène. Cette année, j’y retournais pour le plaisir parce que je ne m’attendais pas à gagner à nouveau. C’est une belle surprise! »
Le 8 février, la Grandbasiloise de 18 ans a interprété deux chansons, « L’imposteur » de Matt Holubowski, où elle s’accompagnait au piano, et « Regarde-moi » de Céline Dion, qu’elle a chantée accompagnée d’une trame sonore. Elle opposait ainsi deux chansons aux énergies très différentes, ce qui lui a visiblement souri durant la compétition où étaient présentés huit autres numéros. « La chanson de Céline est plus énergique et dansante, mais celle de Matt Holubowski est une de mes préférées, que j’ai énormément écoutée depuis sa sortie. C’était particulièrement spécial pour moi de la jouer », résume Paule Eva Cazade. Si elle s’avouait stressée jusqu’au moment de monter sur scène, le plaisir de chanter a vite pris le dessus, ce qui lui a permis de livrer une de ses meilleures performances, devant un public de 300 personnes à la salle Léon-Ringuet.
Ainsi, pour une deuxième année consécutive, elle se prépare à représenter le Cégep de Saint-Hyacinthe à la finale régionale, prévue le 23 mars au Cégep Sorel-Tracy, où elle a l’intention d’interpréter les deux mêmes chansons. Sa première place à la finale locale lui vaut aussi une bourse de 600 $, remise par le Cégep de Saint-Hyacinthe.
Les arts toujours présents
Paule Eva Cazade va terminer son parcours au collégial en mai prochain, mais elle s’apprête à changer de branche, elle qui délaisse les Sciences de la nature pour se diriger vers le droit. Mais une chose qui ne changera pas est son amour pour les arts, qui continuera de faire partie d’elle. « Les arts m’accompagnent depuis toujours, que ce soit la musique, les arts plastiques et les mots, alors c’est certain que ça va rester », estime-t-elle.
