Lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue le 3 décembre, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Robert–CSN (STTAR–CSN) ont adopté l’entente de principe intervenue vendredi dernier à 95 %. « Les membres du syndicat ont obtenu de 21 à 30 % d’augmentations salariales à la signature, dont une partie est rétroactive au 1er janvier 2023. Si l’on tient compte de la durée complète de leur nouveau contrat de travail, il s’agit d’augmentations de 32 à 42 % sur 5 ans et demi, incluant une protection fixée sur l’indice des prix à la consommation (IPC) chaque année, avec un minimum de 2 %. Le résultat du vote révèle clairement la satisfaction des membres », précise Josée Dubé, présidente du secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), par voie de communiqué.
L’annonce de cette entente a certainement permis à de nombreux parents de pousser un soupir de soulagement, alors que le Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) annonçait que 268 parcours seraient touchés par la grève du transporteur, affectant environ 6000 élèves qui auraient perdu de façon partielle ou complète accès au service de transport scolaire, et ce, pour une durée indéterminée.
Toutefois, la menace d’une grève de sept jours, du 8 au 14 décembre, pèse toujours du côté des membres du Front commun, ce qui inclut le personnel syndiqué du CSSP. Si les négociations avec le gouvernement pour les conditions de travail n’avancent pas suffisamment d’ici là, les écoles, les centres de formation, les services de garde et les centres administratifs seront fermés pendant l’ensemble de ces journées, a déjà annoncé le CSSP.