1 décembre 2018 - 09:00
Pour soutenir l’organisme le Grain d’Sel
La Guignolée des médias de retour le 6 décembre
Par: Sarah-Eve Charland
La directrice du Grain d’Sel, Doris Hamelin, et la coordonnatrice, Julie Hallé, participeront à la Guignolée des médias le 6 décembre. Photo: Robert Gosselin

La directrice du Grain d’Sel, Doris Hamelin, et la coordonnatrice, Julie Hallé, participeront à la Guignolée des médias le 6 décembre. Photo: Robert Gosselin

L’organisme le Grain d’Sel sortira dans les rues le 6 décembre, de 6h à 18h, pour la Guignolée des médias. Il y récoltera des sous qui permettront d’aider des dizaines de familles à faible revenu tout au long de l’année.

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L’événement en sera à sa quatrième année. L’année dernière, les bénévoles avaient amassé près de 24 200$. «On espère récolter plus ou égaliser ce montant. Les denrées sont de plus en plus dispendieuses. Les gens sont généreux parce qu’ils savent que tout le monde peut en avoir besoin», affirme la directrice, Doris Hamelin.
Onze entreprises sont partenaires de l’événement, dont les médias L’Œil Régional, TVR9 et Boom Fm. Le chanteur et résident de Mont-Saint-Hilaire Bruno Pelletier a accepté de se joindre à la cause en devenant porte-parole de l’événement. Les bénévoles seront postés à cinq endroits dans la région.
La Guignolée des médias se distingue de la Guignolée traditionnelle qui vise à récolter des denrées alimentaires au porte-à-porte afin d’aider le Centre d’action de bénévole de la Vallée-du-Richelieu et les Chevaliers de Colomb de Belœil. Le Guignolée des médias soutiendra des familles inscrites auprès de l’organisme le Grain d’Sel grâce à des dons en argent.
Ce dernier offre un panier alimentaire toutes les semaines aux familles à faible revenu. Les bénéficiaires peuvent recevoir des aliments d’une valeur de 75$ par personne. Les dons récoltés permettront de financer ces paniers durant toute l’année ainsi que les autres services de l’organisme, dont le magasin économique et les ateliers de cuisine.
Chaque semaine, près de 80 personnes reçoivent un panier alimentaire, un chiffre qui va en augmentant d’année en année, assure Mme Hamelin.
«Quand on s’approche des fêtes, il y a toujours plus d’inscriptions. Juste la semaine dernière, 10 nouvelles familles se sont inscrites. Il y a de plus en plus de familles, mais c’est le surendettement. On estime que 25% de nos familles travaillent, mais à petit salaire», observe-t-elle.

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