Plus qu’une simple certification, Shipeku est en fait un programme d’accompagnement intensif de 18 mois, conçu pour intégrer les principes de développement durable dans chaque facette des entreprises touristiques y adhérant. Dix-sept entreprises issues de différentes Nations autochtones ont achevé ce parcours ces derniers mois, incluant La Maison autochtone, la seule de la région à l’obtenir. « L’obtention de cette certification reflète notre détermination à préserver l’environnement tout en valorisant les cultures autochtones », a déclaré Richard Ruest, président de La Maison autochtone, par voie de communiqué.
Ce programme a la particularité d’harmoniser les valeurs traditionnelles autochtones avec les avancées scientifiques modernes permettant d’avoir le meilleur des deux mondes en matière de tourisme durable et responsable. Si l’écoresponsabilité fait depuis longtemps partie des valeurs de l’institution muséale hilairemontaise, Shipeku a permis à son équipe d’optimiser certaines pratiques. La Maison autochtone souligne deux de ses initiatives, soit un projet d’art récupérateur de la Nature, invitant les familles à des ateliers pour créer des œuvres éphémères à partir de matériaux naturels récupérés, et les jardins de Wigw8madensis qui ont mis en place un jardin de plantes médicinales et indigènes, dont les récoltes alimentent le café Le Mishtan de l’institution dans une logique d’économie circulaire.
Pour Chantal Millette, directrice générale de La Maison autochtone, « ces initiatives illustrent parfaitement [son] engagement envers un tourisme durable. En contribuant à la richesse locale et au développement social et culturel de notre communauté, tout en minimisant l’impact sur les ressources naturelles, La Maison autochtone incarne un modèle de durabilité. [Ses] activités répondent aux attentes des visiteurs tout en respectant l’environnement, un équilibre essentiel pour l’avenir ».
L’attestation représente ainsi une étape cruciale pour La Maison autochtone, symbolisant la reconnaissance de ses efforts en tourisme durable de même que son rôle de leader dans l’intégration des valeurs autochtones au cœur de sa gestion écoresponsable.
Rappelons que cette attestation arrive aussi à point pour l’institution muséale, elle qui a récemment perdu son agrément du ministère de la Culture et des Communications.