19 octobre 2022 - 09:43
La Poudrière poursuivra ses activités sous une nouvelle administration
Par: Denis Bélanger
Le restaurant La Poudrière.
Photo François Larivière | L’Œil Régional ©��

Le restaurant La Poudrière. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

Bien que des informations circulaient comme quoi le commerce allait fermer ses portes cet automne, le restaurant de Belœil La Poudrière continuera finalement de servir des clients, mais sous une nouvelle administration.

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Un avis de licenciement collectif de 12 personnes, justifié par la fermeture du restaurant effective à partir du 11 novembre, avait même été envoyé le 9 septembre au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale. Dans un revirement de situation, tous les employés seront plutôt invités à conserver leur travail sous la nouvelle administration.

Notons que le propriétaire actuel de La Poudrière, Gilles Brodeur, a accepté de vendre sa propriété aux hommes d’affaires Daniel Hamelin, Christian Nadreau et Richard Laferrière. Le montant de la vente n’est pas encore connu, car elle sera officialisée dans quelques semaines au bureau d’un notaire.
Daniel Hamelin et ses partenaires ont amorcé en cours de route des pourparlers avec Abbas Sharif, propriétaire d’un café et du restaurant Le White Rabbit à Saint-Hyacinthe. Au moment de mettre sous presse, il restait quelques détails à ficeler pour concrétiser le tout. M. Sharif a toutefois accepté de partager ses intentions pour La Poudrière.

« Je vais conserver le nom et je veux garder tous les employés. Je devrais avoir les clés vers le 12 novembre et opérer rapidement. J’ai l’intention d’être ouvert sept jours sur sept et non plus seulement cinq jours », a commenté Abbas Sharif, qui sera locataire du bâtiment.

Une retraite bienvenue
Gilles Brodeur n’avait plus de plaisir à gérer son commerce dans les années marquées par la COVID-19. Construit en 1975, le restaurant appartenait à M. Brodeur depuis les années 1990. « Ce n’est plus agréable d’avoir un restaurant. Avec les fermetures répétées, ça devenait notamment difficile de recruter de la main-d’œuvre. Approchant ma retraite, je suis prêt à passer à autre chose. »

De l’autre côté, Daniel Hamelin et ses partenaires possédaient déjà l’ancien dépanneur situé à côté du restaurant. « Nous voulions acheter au départ seulement un bout du terrain de La Poudrière pour agrandir, mais nous avons finalement acheté toute la propriété », commente M. Hamelin, aussi propriétaire du bâtiment de Piscine Belle Étoile et d’un atelier de carrosserie.

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