L’hypothèse d’une démolition du bâtiment n’est pas farfelue : plusieurs églises ont été démolies au Québec ces dernières années et cela pourrait très bien se produire à Belœil. Même si la réglementation municipale était modifiée pour permettre de construire un édifice commercial ou une tour à logements en remplacement de l’église, la population n’accepterait jamais que l’église soit rasée.

Ce bâtiment sert d’emblème à la ville de Belœil : c’est sa signature visuelle depuis plus de 100 ans. Perdre ce symbole, ce serait devenir une simple ville-dortoir. Nous croyons que la Ville est la seule organisation en mesure de sauver le bâtiment et de lui donner une nouvelle vocation. Et elle possède les pouvoirs pour le faire. Encore faut-il une volonté politique pour cela. Jusqu’à maintenant, ni la mairesse actuelle ni aucun aspirant ou aspirante au poste de maire de Belœil n’a divulgué ses intentions par rapport à une éventuelle acquisition et prise en charge de cet édifice. Nous savons qu’il s’agirait là d’un investissement majeur pour la Ville et c’est pour cela que la population doit être consultée sur cette question.

Nous croyons que l’élection municipale est l’occasion par excellence de se prononcer sur cet enjeu. Les partis politiques de Belœil devraient en profiter pour énoncer leurs intentions à cet égard.

Les Amis du Patrimoine de Beloeil
Pierre Gadbois, Constant Deniger, Jean Dansereau, Lucille et Réal
Jeannotte, Kristine Vachon, Carole Gadbois, Danielle Veilleux et Michel Barrette