Le premier crime est survenu en octobre 2016. Avec l’aide d’un complice, M. Duclos utilise une carte de crédit volée pour acheter de l’essence et de la nourriture. Moins d’un an plus tard, il commet une première voie de fait à l’endroit de son père le 14 août 2017. Selon le jugement, la crise de M. Duclos découlait d’une rupture amoureuse.
Une semaine plus tard, une autre crise familiale éclate. L’accusé, qui était hébergé chez ses parents, provoque une bataille qui dégénère rapidement. Il blesse notamment son père avec un couteau, causant des lésions sur le bras et les pectoraux. Pendant la scène, il profère des menaces à l’endroit de ses parents. La sœur de Duclos réussit finalement à appeler les policiers. Le conflit aurait découlé du fait que Maxime Duclos aurait refusé de donner à son père un bracelet qu’il s’était approprié, lequel avait été offert au père par la sœur de l’accusé.
L’accusé, maintenant âgé de 20 ans, avait plaidé coupable à tous les chefs d’accusations portés contre lui. Au moment des méfaits, il avait notamment des troubles de consommation de diverses drogues. Il s’est abstenu depuis maintenant 14 mois de consommer de l’alcool, du cannabis, de l’ecstasy et de la cocaïne. La sentence a été rendue le 15 janvier dernier par le juge de la Cour du Québec Gilles Charpentier.
En plus de la peine d’emprisonnement, Maxime Duclos a dû se soumettre à un test de prélèvement d’ADN et sera sous probation pendant trois ans à sa sortie de prison. Parmi les conditions qui sont imposées, il devra notamment se chercher activement un travail ou retourner aux études ainsi qu’effectuer 30 heures de travaux communautaires. Il ne pourra pas avoir en sa possession des armes ni des drogues et il lui est aussi interdit d’en consommer.