30 mars 2022 - 13:18
Mont-Saint-Hilaire
La réfection du complexe aquatique amorcée depuis un mois
Par: Denis Bélanger

Les travaux de réfection du centre aquatique sont exécutés par Construction Bâtiments Québec de Saint-Mathieu-de-Beloeil. Photo gracieuseté

Les travaux de réfection du complexe aquatique de Mont-Saint-Hilaire ont commencé le 21 février et se poursuivront jusqu’en avril 2023. Tout se déroule bien jusqu’à maintenant selon la Municipalité, qui prévoit toujours ouvrir l’infrastructure au public à l’automne 2023.

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« Nous sommes toujours dans notre cible pour ce qui est des échéanciers. Nous n’avons pas eu de mauvaises surprises qui auraient pu influencer les budgets. Pour certains aspects, nous sommes même en avance », rapporte la porte-parole de la Ville, Julie Benjamin.

Rappelons que c’est Construction Bâtiments Québec, de Saint-Mathieu-de-Belœil, également artisan de la nouvelle caserne de Mont-Saint-Hilaire, qui a obtenu le contrat du complexe aquatique au montant de 12,3 M$.

« L’entrepreneur a commencé par la mobilisation du chantier, soit l’installation des clôtures et du contenu. Les employés travaillent concrètement depuis trois semaines et les travaux d’excavation commenceront prochainement », renchérit le directeur du service de l’ingénierie de Mont-Saint-Hilaire, Jean Lanciault.

Plusieurs mois séparent la fin des travaux et l’ouverture au public pour permettre notamment à la Municipalité de réaliser les différents tests avec les bassins remplis. « Nous allons devoir aussi procéder à l’embauche de tous nos sauveteurs et animateurs », tient à souligner Mme Benjamin.

Deux ans sans piscine

Le centre aquatique est fermé depuis novembre 2019 lorsqu’une firme d’experts a détecté des problèmes structurels importants pouvant menacer la sécurité des usagers et des employés. Puisque les problèmes touchaient la partie ancienne du bâtiment, la Municipalité a opté pour une réfection et un agrandissement.

Le projet implique entre autres la réfection de l’enveloppe du bassin abritant la piscine et les vestiaires ainsi que l’agrandissement de la plage, sur céramique, pour maximiser l’espace. Les travaux prévoient aussi le remplacement de la filtration et des équipements mécaniques, l’aménagement d’un vestiaire universel et l’amélioration de l’accessibilité universelle. Les deux bassins existants demeureront intacts.

« Le projet revêt une certaine complexité, vu qu’on agrandit et qu’on garde la partie datant de 2006. De plus, nous avons de l’autre côté l’hôtel de ville et nous sommes contraints de devoir démolir entre deux bâtiments. C’est aussi long que si nous avions à recommencer à zéro », ajoute M. Lanciault.

L’ancien conseil municipal avait déjà soulevé en assemblée publique que la difficulté d’approvisionnement de certains matériaux avait eu pour effet de repousser à 2023 la fin du projet initialement prévue pour 2022. Cet aspect ne semble pas être un enjeu présentement, selon Jean Lanciault. « Il y avait des préoccupations pour les poutres de bois. Mais l’entrepreneur a dit que c’était correct et que les livraisons seraient respectées. »

Aucun impact lié à l’essence

M. Lanciault estime que la hausse fulgurante du prix de l’essence ne devrait pas avoir d’impact sur la facture totale refilée à la Municipalité. « Ce serait plus un enjeu si c’était des travaux de pavage ou un projet comportant du bitume. Là, on parle de construction d’un bâtiment. Il va y avoir de la circulation pour seulement la livraison des matériaux. Rappelons que l’entrepreneur général garantit ses prix. Une demande d’un montant additionnel à débourser doit être soumise à la Ville et ça ne veut pas dire qu’elle va dire oui. »

Notons que Mont-Saint-Hilaire a dû modifier l’automne dernier ses plans. La Ville a dû notamment modifier son règlement établissant le montant total autorisé à être dépensé, qui était initialement de 10,7 M$, pour l’augmenter jusqu’à 13,078 M$. La Municipalité a reçu des soumissions plus élevées que prévu, s’expliquant entre autres par les hausses dans tous les secteurs. Le manque à gagner est puisé à partir du surplus pour éviter d’alourdir le fardeau fiscal des citoyens. Le projet doit entraîner une augmentation de 1,49 % du compte de taxes des résidents.

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