Les prévisions budgétaires de la Régie pour l’année 2020 s’élevaient à des dépenses de 585 690 $. La diminution des coûts n’est pas liée à une diminution des services, selon le président du conseil d’administration, Martin Dulac. Les municipalités ont payé un emprunt permettant de diminuer la dette de l’organisation. Le budget a été adopté par le conseil d’administration il y a environ un mois. Les municipalités membres devront entériner le budget en séance du conseil.
Bien que la Régie ait été formée au printemps, elle a repris officiellement les activités de l’organisme à but non lucratif qui gérait les animaux au début du mois d’octobre.
« Ce n’est pas un changement qui est perceptible pour la population. Ça se situe vraiment au niveau de la structure juridique. La Régie est assujettie au code municipal et à la loi sur les cités et villes. Il y a un cadre légal qui est différent d’un organisme à but non lucratif. […] L’avantage d’une régie est d’assurer la pérennité des opérations. Lorsque les municipalités s’engagent dans une régie, il est plus difficile d’en ressortir. Ça permet d’avoir une vision à long terme pour l’organisme », soutient M. Dulac.
On s’assure également d’avoir des élus qui siègent au conseil d’administration, ajoute-t-il.
Otterburn Park, Verchères et Contrecœur se sont ajoutées à la Régie le printemps dernier. Marieville et Saint-Denis-sur-Richelieu se sont, quant à elles, retirées de l’entente. La Régie englobera donc 12 municipalités.
Au cours de la prochaine année, les administrateurs devront se pencher sur les besoins d’espace. Afin d’améliorer le confort des employés et des animaux, la Régie envisage d’agrandir les locaux actuels ou d’emménager dans de nouveaux locaux plus grands.