Dans ce nouveau livre jeunesse, l’auteur continue de raconter les péripéties de Laurence, son héroïne des deux précédents livres. Après avoir joué pour l’équipe des pingouins dans Un championnat de ringuette pour Noël et occupé le rôle d’entraîneuse adjointe de l’équipe du père Noël dans Une équipe de ringuette pour sauver Noël, Laurence revêt finalement l’uniforme zébré des arbitres dans Un coup de sifflet pour Noël.
« Au début, on voit Laurence participer à un tournoi au cours duquel son équipe se voit refuser plusieurs buts par l’arbitre. Elle reçoit ensuite une invitation du pôle Nord pour aller arbitrer une partie hors concours entre l’équipe du royaume du père Noël et celle du royaume de l’Halloween. Elle se rend compte que les gens sont parfois durs et injustes envers les officiels. À son retour du pôle Nord, elle tentera d’ouvrir et de sensibiliser ses amies et coéquipières sur le traitement réservé aux arbitres. »
En plus de faire respecter les règles sur la patinoire, Laurence devra enquêter sur la disparition d’un artéfact du pôle Nord et affronter un vieil ennemi. Elle sera épaulée dans sa quête par Bonbon, le bonhomme de pain d’épices, et Isatis, un renard polaire aux allures de Sherlock Holmes. « Je suis très content de ce livre. Je voulais faire vivre une autre expérience différente à mon héroïne », rapporte ce père de famille dont les deux filles ont adopté le sport de la ringuette.
Un sujet d’actualité
Le livre tombe curieusement à point. Un peu plus tôt cet automne, on pouvait lire dans les médias des reportages sur la difficulté de recrutement des arbitres dans le sport mineur. Certains abandonnaient le sifflet en réponse aux insultes provenant du public. Puis, à la fin d’octobre, un parent d’une équipe de football collégial de Valleyfield s’en est pris physiquement à un arbitre au milieu d’une partie disputée à Saint- Hyacinthe, la ville de résidence de l’auteur.
« Ça faisait longtemps que le sujet de l’arbitrage me travaillait. J’en ai beaucoup vu des choses dans les arénas. Les parents peuvent parfois s’emporter et vont même démontrer un certain degré de colère. Certains éléments du livre sont d’ailleurs tirés de faits vécus. »
Peut-être un quatrième
Éric Beauregard ne ferme pas la porte à un quatrième tome. Il veut d’abord se concentrer sur un projet de recueil de nouvelles littéraires d’horreur. Il a toutefois déjà une petite idée du sujet qu’il pourrait aborder. « Le côté magique ne serait plus là afin de viser plus les adolescentes, mais la ringuette serait toujours au cœur. En fait, j’envisage traiter de la confrontation entre la ringuette et le hockey. Plusieurs joueurs de hockey ont tendance à regarder la ringuette de haut. »
Rappelons qu’Éric Beauregard avait écrit son premier livre pour sa fille, alors qu’il ne trouvait pas d’œuvre sur la ringuette. Il a eu l’heureuse surprise de voir son œuvre publiée et a ainsi décidé de poursuivre l’aventure.