Selon la mairesse, la Ville a rencontré la SQDC à la fin du mois d’août. Pour le moment, la société d’État n’a pas mis de pression sur la Ville. «On est vraiment dans le préliminaire», a nuancé la mairesse.
La mairesse rappelle que Québec prévoit une centaine de succursales de la SQDC d’ici trois ans. «Il est important pour les villes de prévoir ou d’encadrer leur implantation avant que celle-ci ne leur soit imposée.»
La Ville rappelle que l’implantation de succursales de la SQDC est déjà encadrée par des règles strictes, dont la présence constante d’un gardien de sécurité, l’obligation de fournir une pièce d’identité avec photo et l’interdiction pour les mineurs de s’y trouver.
Belœil souhaite consulter ses citoyens jusqu’au 21 octobre pour savoir quels paramètres d’encadrement elle pourrait faire valoir à la SQDC, advenant une éventuelle implantation. Les citoyens pourront répondre par un sondage déjà en ligne ou via un coupon diffusé dans L’Œil Régional du 10 octobre.
Réglementation
La Ville travaille à l’élaboration d’un règlement municipal encadrant la consommation de cannabis sur les lieux publics. La Ville devrait déposer son projet de règlement avant la fin de l’année, mais après la date de la légalisation prévue le 17 octobre.
Diane Lavoie indique que les Villes souhaitent travailler avec la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent afin d’uniformiser l’application du règlement sur le territoire de la Régie. La Ville pourrait s’inspirer de Drummondville, qui a interdit la consommation de cannabis dans tous les lieux publics, sauf sur les trottoirs.