28 mars 2016 - 00:00
La vaste majorité des réfugiés syriens en santé
Par: L'Oeil Régional
Environ 5% des 26 000 nouveaux arrivants auront des besoins continus pour certaines formes de soins, bien qu'ils soient considérés en bonne santé.

Environ 5% des 26 000 nouveaux arrivants auront des besoins continus pour certaines formes de soins, bien qu'ils soient considérés en bonne santé.

OTTAWA. La vaste majorité des 26 000 réfugiés syriens qui sont arrivés au Canada depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux sont en santé, révèlent des documents gouvernementaux rendus publics.

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Bien que l’analyse de l’Agence de la santé publique du Canada stipule que les nouveaux venus ne représentent pas de risque pour la santé publique, elle note également que les maladies chroniques ou les problèmes de santé mentale prendront du temps avant de pouvoir être décelés. Il est donc important pour le personnel médical de rester vigilant, peut-on lire dans le document.

Tous les réfugiés qui ont posé leur candidature pour venir au Canada ont dû se soumettre à un test médical. Les données dévoilées lundi ne permettent toutefois pas de savoir combien de réfugiés ont été refusés en raison de leur condition médicale.

Parmi ceux qui ont été acceptés, deux cas possibles de tuberculose non infectieuse ont été décelés. Aucun réfugié n’a été testé positif à la syphilis ou au VIH.

Dix Syriens ont été envoyés à l’hôpital à leur arrivée au Canada pour traiter une possible maladie infectieuse, mais aucun de ces cas ne s’est avéré menaçant pour la santé publique. Quelque 54 réfugiés ont dû être hospitalisés d’urgence à leur arrivée.

Environ 5% des 26 000 nouveaux arrivants auront des besoins continus pour certaines formes de soins, bien qu’ils soient considérés en bonne santé.

Les médecins ont également observé des problèmes de santé chez certains enfants, dont des cancers pédiatriques, des crises d’épilepsie, des troubles de développement, des déficiences intellectuelles et de la malnutrition.

Le rapport note qu’il est «trop tôt pour déterminer si l’incidence de ces problèmes est plus élevée que l’incidence moyenne en Amérique du Nord».

«Les mouvements de masse de réfugiés exercent des pressions sur les systèmes de soins de santé, tant sur le plan des interventions immédiates que des efforts de réinstallation à long terme», conclut l’étude publiée ce mois-ci dans le Relevé des maladies transmises au Canada.

«À mesure que les Syriens s’intégreront à la population canadienne, il faudra pouvoir compter sur un réseau homogène de fournisseurs de soins de santé, appuyés par des partenaires de la communauté, pour répondre aux besoins à plus long terme des réfugiés en matière de soins de santé.»

La Presse Canadienne

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