13 décembre 2023 - 07:00
Menace contre le DG de Mont-Saint-Hilaire
L’accusé aurait récidivé cet été
Par: Denis Bélanger
Daniel-Éric St-Onge. Photothèque | L’Œil Régional ©

Daniel-Éric St-Onge. Photothèque | L’Œil Régional ©

Condamné en 2022 à plusieurs mois de prison pour avoir menacé le directeur général de Mont-Saint-Hilaire, le quinquagénaire Martin Boucher aurait sévi de nouveau à l’endroit du plus haut fonctionnaire de la Municipalité. Des mandats d’arrestation ont été lancés contre lui le 2 octobre dernier. Au moment de mettre sous presse, l’accusé n’avait pas encore été arrêté.
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« Ce mandat n’a pas encore été exécuté, explique la porte-parole du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Audrey Roy-Cloutier. Ainsi, lorsque l’accusé sera localisé et arrêté, il sera conduit devant le tribunal à cette fin pour la suite des procédures judiciaires. »

Selon l’acte de dénonciation, ce nouvel épisode serait survenu entre le 1er et le 15 juillet dernier. D’après nos informations, M. Boucher n’était pas proche physiquement du directeur général Daniel-Éric St-Onge. Bien que le maire Marc-André Guertin ait indiqué la semaine dernière en entrevue que les menaces étaient destinées à plus d’une personne, seul le nom de M. St-Onge figurait sur les documents de cour. Notons qu’un mandat avait aussi été émis contre M. Boucher au printemps pour bris de probation.

Une fois formellement arrêté, Martin Boucher, un homme de 53 ans de Stukely-Sud, fera face à quatre nouveaux chefs d’accusation. En plus d’être soupçonné d’avoir proféré des menaces de mort ou de causer des lésions personnelles, on lui reproche aussi d’avoir commis trois bris de probation. Il aurait enfreint notamment l’interdiction d’entrer en communication, de façon directe ou indirecte, avec le DG. Daniel-Éric St-Onge et la Ville de Mont-Saint-Hilaire s’abstiennent de commenter ce dossier judiciarisé.

Pour des artéfacts

M. Boucher avait d’abord menacé et harcelé M. St-Onge entre le 12 octobre 2021 et le 5 avril 2022. Selon nos informations, il avait tenté de contacter la Municipalité pour discuter d’artéfacts trouvés dans les environs du Manoir Rouville-Campbell. L’homme a eu sa sentence le 9 décembre dernier et avait écopé d’une peine globale de 365 jours de prison, mais 201 jours lui ont été crédités à titre de détention provisoire, menant ainsi la sentence à 164 jours d’incarcération. Cette année-là, M. Boucher avait aussi été accusé de menace et de harcèlement à l’endroit d’une autre personne.

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