Avec cette campagne, l’APQ veut sensibiliser la population à l’existence du radon, un gaz radioactif que l’on retrouve partout à la surface du globe. À l’extérieur, ce gaz ne présente aucun danger, car il se dilue rapidement dans l’air ambiant. Par contre, lorsqu’il pénètre dans les habitations, il peut s’accumuler et atteindre des concentrations présentant un risque pour la santé. Inodore, incolore et sans saveur, le radon est impossible à détecter par les sens. Il a tendance à s’accumuler dans les pièces les plus basses et les moins ventilées des maisons. La seule façon de savoir si une habitation est concernée par le radon est de mesurer la concentration à l’aide d’un détecteur.
Belœil donnera des trousses
À titre de municipalité hôte, Belœil remettra 100 trousses de dépistage de radon gratuitement aux citoyens. Pour participer, il faut s’inscrire au lien Belœil.ca/trousse_radon. Une présentation virtuelle se tiendra le 22 novembre à 19 h afin d’expliquer les risques du radon et les étapes pour effectuer le test.
« Nous souhaitons sensibiliser les citoyens de la Ville de Belœil au fait qu’aucune maison, même une nouvelle construction, n’est à l’abri du gaz radon. L’exposition au radon étant une des principales causes de cancer du poumon, nous encourageons les citoyens à faire le test à l’aide d’un dosimètre et à participer à la séance d’information pour en apprendre plus sur ce sujet d’actualité », souligne Nadine Viau, mairesse de Belœil.
Les villes et municipalités de la province sont invitées à rejoindre la campagne. Pour sensibiliser leurs citoyens aux méfaits de ce gaz responsable du décès de près de 1200 Québécois chaque année, les villes et municipalités peuvent se procurer du matériel informatif auprès de l’APQ. Elles peuvent aussi soutenir la campagne en faisant usage de leurs propres matériels et médias.
Rappelons que le radon est la deuxième cause de cancer du poumon au Québec. Lorsqu’il pénètre dans les poumons, le radon émet un rayonnement radioactif qui peut, à long terme, causer le cancer du poumon. Le risque de développer un cancer du poumon lié au radon dépend de la concentration ainsi que du nombre d’années d’exposition. V.G.