Le manque d’espaces dans les écoles de certains secteurs cause des mots de tête chaque année aux parents et à la commission scolaire. C’est notamment le cas à Boucherville et à Mont-Saint-Hilaire. Dans cette dernière ville, plus d’une centaine d’élèves du primaire ont dû faire leur rentrée ailleurs puisque leur école débordait. La situation avait pour effet de déplacer certains élèves de leur école de quartier ou de briser des fratries.
La présidente de la CSP, Hélène Roberge, explique que cette décision est d’abord basée sur les commentaires de parents, de commissaires et de directions d’écoles.
La CSP tiendra désormais compte du nombre d’années de fréquentation d’un élève à son école, incluant le préscolaire.
Dans le cas d’un élève qui a fait sa maternelle dans une autre école en raison d’un surplus dans son école de secteur, mais qui entre à la première année dans son école de secteur, la CSP calculera que l’enfant a terminé son préscolaire dans son école de secteur.
En cas de surplus, les élèves qui n’ont jamais fréquenté l’école seront parmi les premiers élèves transférés. Une mesure qui aura un effet sur les familles qui déménagent dans un nouveau secteur selon Hélène Roberge.
«L’impact sera qu’un nouveau résident qui déménage en face de l’école ne pourra pas fréquenter cette école-là. On a choisi de favoriser l’ancienneté. Mais c’est clair que ça pénalise ces parents qui ont fait le choix d’habiter près d’une école et que leur enfant ne rentre pas dans cette école-là.»
Répondre aux préoccupations
Le commissaire responsable du secteur de Mont-Saint-Hilaire, Jean-François Meilleur, croit que la modification répondra à des préoccupations réelles de parents de la circonscription.
«J’ai vraiment l’impression que nous avons pris acte de leurs commentaires et que c’est un changement salutaire pour les enfants et leur famille. Pour moi, c’est un mandat accompli.»
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