Le document a été présenté lors de la séance ordinaire du conseil du 13 juillet. Le 31 décembre 2019 s’est soldé avec des revenus de 43 525 569 $ et des dépenses de 41 326 978 $.
Ce surplus s’explique, selon la mairesse de Belœil Diane Lavoie, par des revenus supplémentaires des droits de mutation, de la taxe foncière et de revenus divers. D’autres dépenses se sont avérées moindres comme la location, l’entretien et la réparation d’équipement, le service de la dette, les honoraires de services professionnels et la rémunération d’employés. Les honoraires professionnels ont été moins élevés que prévu malgré le déficit du centre aquatique.
De ces surplus, Belœil a choisi de garder près de 600 000 $ pour renflouer ses coffres. Elle a utilisé 300 000 $ en paiement de la dette. Près de 800 000 $ ont été affectés en projets d’investissement. La Ville réserve 500 000 $ afin d’éponger d’autres impacts liés à la COVID-19. La mairesse a notamment souligné que la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent et l’Agence régionale de transport métropolitain pourraient enregistrer un déficit.
« Évidemment, la pandémie de la COVID-19 a entraîné des répercussions importantes sur les activités de la Ville au courant de l’année 2020. La Ville a donc pris et continuera de prendre des mesures afin de minimiser les répercussions. Cependant, il est impossible de déterminer toutes les incidences financières de ces événements pour le moment. […] On est toujours face à l’incertitude d’une possible deuxième vague », affirme la mairesse Lavoie.
Au terme de l’année 2019, l’endettement total de la Ville atteignait 38 602 615 $ comparativement à 47 518 115 $ l’année précédente. En 10 ans, la richesse foncière uniformisée a augmenté de 71 % à Belœil, passant de 1,6 milliard de dollars en 2009 à 3 milliards de dollars en 2019.