Amélie Tremblay, agente de développement agricole pour l’ARTERRE, notamment responsable de la Vallée-du-Richelieu, estime que la région est un terreau fertile pour la mission du service. « Nous considérons que la MRC de La Vallée-du-Richelieu est un territoire attractif qui a le potentiel d’attirer des gens de partout au Québec », soutient-elle, notant que des aspirants d’un peu partout au Québec avaient signifié leur intérêt de venir s’installer dans la région. Avec les nouvelles ressources consacrées à la région, incluant un plus important budget en publicité et en représentation, l’organisation « [met] tout en œuvre pour faire du service un succès dans cette MRC », poursuit-elle.
Le service se veut polyvalent et propose un accompagnement pour des gens aux parcours variés. « Les démarches peuvent être très rapides dans certains dossiers (3 mois), et dans d’autres, cela peut s’échelonner sur plusieurs années (1 à 3 ans), selon le type d’entente qui est priorisé. Ce qui est le plus important pour nous, c’est la viabilité de nos jumelages et la pérennisation dans le temps. D’ailleurs, nous accompagnons aussi les gens dans le post-jumelage pour nous assurer du succès de nos candidats », précise Amélie Tremblay. Ainsi, l’ARTERRE ne vise pas un nombre de jumelages précis, mais souhaite que chacun d’eux porte ses fruits. Depuis l’annonce du retour du service de l’ARTERRE dans la région, elle sent déjà une forte réponse positive. « Nous l’entendions aussi lorsque nous allions à des événements comme le Salon de l’agriculture : nous savions que le retour du service était très attendu. »
Elle invite donc les agriculteurs, tant propriétaires qu’aspirants, à contacter le service afin de trouver un jumelage qui répondrait aux besoins et aux aspirations des deux parties. Plus d’infos sur le site www.arterre.ca.