La Fondation LDT veut inciter les jeunes à introduire l’activité physique dans leur quotidien, les soutenir dans la poursuite de leur rêve sportif et valoriser la réussite scolaire. «Ça fait longtemps que le projet cogitait dans mon esprit, raconte l’Hilairemontais. La cause de la Fondation s’est imposée par elle-même, alors que ça faisait deux ou trois ans que je donnais des conférences un peu partout au Québec. Nous croyons que le sport, comme les arts ou toute autre activité parascolaire, contribue à l’épanouissement des jeunes et les encourage à adopter tôt de saines habitudes de vie.»
Plus concrètement, la Fondation aura sur la route un «autobus-sportif» unique en son genre, qui parcourra les écoles du Québec pour offrir des journées multisports clé en main. «L’autobus a déjà été acheté. C’est sûr qu’il y aura quelques travaux à faire. Il sera dévoilé prochainement», rapporte celui qui poursuit aussi ses études en médecine à McGill.
Plusieurs activités suivront pour financer la Fondation. La première aura lieu jeudi à McGill, soit la conférence «Le football sous tous ses angles». La discussion réunira entre autres Duvernay-Tardif, son agent Sasha Ghavami, l’entraîneur des Carabins de l’Université de Montréal, Danny Maciocia, ainsi que l’ancien receveur des Alouettes, Matthieu Proulx.
Des histoires à raconter
L’Hilairemontais a décidé aussi de raconter son parcours à l’intérieur des pages de «Laurent Duvernay-Tardif – L’homme le plus intéressant de la NFL». Le titre pour le moins inusité du bouquin est tiré d’une manchette d’un journaliste du Kansas City Star. À 26 ans, le footballeur reconnaît être jeune pour publier une biographie. L’idée du livre est née après que Duvernay ait été approché par quelques entreprises américaines. N’étant pas familier dans le domaine de l’édition et de l’écriture, il s’est tourné vers un ami de la famille et éventuel auteur de l’ouvrage, Pierre Cayouette. «En ébauchant quelques idées, nous étions rendus à une cinquantaine de pages seulement. Nous avons vu qu’il y avait assez de matériel», explique le footballeur.
Publié chez Flammarion Québec, le livre raconte entre autres les défis et les réalités pour un jeune homme qui s’installe dans une ville à l’étranger. La biographie nous en apprend aussi beaucoup sur son enfance. Laurent Duvernay-Tardif parle notamment de son passage dans une école alternative de Chambly. À une certaine époque, ses parents craignaient que leurs fils aient de la difficulté à réussir en français. «L’adaptation au secondaire n’a pas été facile. Oui, j’ai réussi à avoir un diplôme au secondaire, mais ça ne s’est pas fait mécaniquement.»
Laurent Duvernay-Tardif remettra d’ailleurs ses droits d’auteur à la Fondation.