Diplômé de l’Université de Montréal, Me Racicot pratique le droit depuis 1996 sur la Rive-Sud de Montréal, où il réside et travaille depuis 2008. Intéressé par la politique dès son plus jeune âge, il a été candidat aux élections fédérales de 2006 dans le comté de Verchères–Les Patriotes pour le Parti conservateur du Canada.
Selon lui, il y a « un glissement grave des principes constitutionnels » : « Le bien commun dans nos sociétés occidentales était la défense des libertés individuelles si chèrement gagnées et protégées. Maintenant, on nous parle de droits collectifs. Il devient normal de limiter les droits, car l’État socialiste qui gère toute notre vie est incapable de le faire efficacement. Ceci n’est pas une solution d’avenir acceptable. Il est grand temps de redonner aux Québécois la liberté de faire leurs choix selon leurs désirs et convictions et d’entreprendre leurs projets, hors de la solution mur à mur d’un État toujours plus gros et paternaliste. »
Celui qu’on a surnommé « l’avocat du déconfinement » avait notamment fait parler de lui en raison de sa requête pour demander le déconfinement du Québec. Dans une demande adressée à la Cour supérieure, l’avocat faisait valoir que les « droits et libertés fondamentales » des Québécois avaient été brimés par les décrets gouvernementaux et les arrêts ministériels.Toutefois, l’homme a été débouté une première fois devant la Cour supérieure, et une deuxième fois devant la Cour d’appel. Dans sa requête, il prétendait que « la menace à la santé publique n’est ni grave, ni imminente, ni réelle et ne permet pas au gouvernement d’utiliser l’article 118 de la Loi sur la santé publique ». V.G.