Ce dernier est un grand passionné de basketball et il était présent à Polybel quand le programme de basket a été lancé voilà une dizaine d’années. À l’école, il a joué au basket pour les Lynx d’Édouard-Montpetit deuxième division. Il avait tenté par la suite de percer l’équipe de compétition de l’UQAM, mais sans succès. Il s’est par la suite développé une passion pour le coaching.
M. Deslauriers s’est aperçu il y a quelques années que les jeunes du primaire des écoles de la CSP pratiquaient très peu le basketball. Il a alors décidé il y a environ cinq ans de démarrer un projet pilote avec la conseillère pédagogique pour pouvoir offrir du basket à trois contre trois. Par la suite, on a offert des formations aux professeurs d’éducation physique pour multiplier la pratique du sport dans les écoles.
« Nous voulions que les jeunes fassent d’autres sports. Souvent, le mini volleyball et le kin-ball sont très populaires. Je me suis dit que le basket serait apprécié des jeunes s’ils touchent au ballon beaucoup, explique Pierre-Luc Deslauriers. C’est pour ça que nous avons misé sur le 3 contre 3. Ça pourrait d’ailleurs devenir une discipline olympique. Ce type de basketball est de plus en plus populaire, offre du jeu très rapide et permet aux élèves de développer leur estime de soi plus rapidement. »
En plus des entraînements supervisés, la ligue comprend des tournois, des concours d’habiletés ainsi que des parties d’étoiles. La ligue offre aussi maintenant des confrontations à 4 contre 4. « Cela permet aux jeunes de développer leurs habiletés et d’être préparés pour le secondaire. Ils sauront c’est quoi le basketball et connaîtront les techniques de base. »
Cette année, quatre événements figurent au calendrier de la ligue, et le dernier a été tenu le 15 février à Polybel. « Dans les premiers tournois, on n’affiche pas les points et aucun classement n’est fait. C’est en cours d’année qu’on s’en va vers une structure de championnat », explique le passionné de basketball.
En 2015-2016, 100 personnes avaient participé à la ligue. L’année dernière, ils ont été plus de 250, dont plusieurs du deuxième cycle. Pierre-Luc Deslauriers est bien fier de l’évolution de la ligue. « Les intervenants pensent que ce n’est pas accessible, mais oui ça l’est. Nous avons plusieurs écoles du territoire de la CSP. Nous avons aussi presque la majorité des écoles de Belœil. »