Cette décision est motivée par différents enjeux liés à la pérennité du centre. Le centre opérait ses activités depuis l’époque où Belœil avait son propre service incendie, soit en 2011. L’Institut de protection contre les incendies du Québec (IPIQ) et l’École nationale des pompiers du Québec avaient aussi embarqué dans le projet.

« Le Centre de formation avait une vocation de former une clientèle externe de pompiers et d’intervenants d’urgence. Nous nous sommes réalignés avec notre mission première, qui est d’offrir un service de sécurité incendie à nos citoyens et citoyennes. Nous poursuivrons le développement et le maintien des compétences de notre personnel avec les équipements dont nous disposons », commente le directeur général de la RISIVR, Pierre-Damien Arel.

Il était prévu au départ d’installer le centre de formation à l’arrière de la nouvelle caserne située sur le boulevard Yvon-L’Heureux à Belœil. Il figurait même dans la liste des investissements de 2026. Cependant, les installations actuelles du Centre de formation étaient désuètes et ne pouvaient être déménagées. Selon M. Arel, de nouvelles installations rencontrant les exigences des programmes actuels des écoles de formation de pompiers auraient nécessité un investissement important se situant entre 600 000 $ et 1M$. Le Centre de formation engendre des revenus annuels d’environ 80 000 $, un montant qui couvre à peine les dépenses d’entretien.

Cette somme importante à investir pour un nouveau centre aurait contribué à augmenter les quotes-parts des villes membres de la Régie dans les prochaines années. « L’emplacement actuel n’est pas perdu, puisqu’il servira à notre personnel pour pratiquer nos techniques d’intervention et il n’est pas exclu d’ici quelques années de réaliser, sur le site, un projet plus modeste pour satisfaire les besoins de formation de notre personnel », ajoute le gestionnaire.

La réorganisation de tâches due à divers changements a entraîné l’abolition d’un poste de cadre. Notons que le personnel affecté à la gestion du centre où à la dispense des cours avait d’autres fonctions principales dans l’organisation.

Cette nouvelle survient quelques mois après que la Régie ait décidé en décembre de mettre fin au modèle de deux codirections générales et ainsi remercié un des deux codirecteurs, soit Sylvie Gosselin.

La RISIVR payait un bail annuel de 4233 $ à la Ville de Belœil pour le bâtiment de la rue Dupré. La Ville n’a pas encore déterminé l’usage à venir pour cet espace qui, selon elle, est relativement petit.