Arrêté en octobre dernier par la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent, l’individu de 60 ans du secteur LeMoyne à Longueuil s’est vu toutefois créditer 12 mois de détention provisoire. Il lui reste maintenant un peu plus de 16 mois à purger. Prononcée par le juge Marc-Nicolas Foucault en juin dernier, au palais de justice de Saint-Hyacinthe, la peine est le résultat d’une suggestion commune faite par la procureure de la Couronne, Me Marie-Claude Morin, et de l’avocate de la défense, Me Hélène Poussard.
Mendoza Corzo doit aussi se soumettre à un test de prélèvement d’ADN et verra son nom être inscrit à perpétuité dans le registre des délinquants sexuels. Il lui sera également interdit de posséder une arme pour une période de dix ans. Il sera aussi soumis à sa remise en liberté à une période de probation de trois ans.
L’accusé faisait face à deux chefs d’accusation d’agression sexuelle ainsi qu’à une accusation de bris de probation. Il avait offert et prodigué des massages malgré une interdiction en vertu d’une infraction antérieure en 2012. Il avait été pincé à cette époque par les policiers de l’agglomération de Longueuil.
Deux victimes
Les plus récents faits reprochés à Mendoza Corzo se sont produits à l’endroit de deux femmes d’Otterburn Park entre le 1er septembre et 31 octobre 2016. Pour aborder ses victimes, le suspect offrait ses services en médecine alternative en se présentant comme un chaman.