21 février 2024 - 07:00
Réparation de pièces de navire
Le chantier de plusieurs millions est lancé
Par: Denis Bélanger
Jessy Cantin et Brigitte Lapierre avec les plans du bâtiment à venir. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

Jessy Cantin et Brigitte Lapierre avec les plans du bâtiment à venir. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

L’homme d’affaires hilairemontais Jessy Cantin investit environ 15 M$ pour déménager ses activités de réparation et d’inspection de navire dans la zone industrielle de Mont-Saint-Hilaire. Les travaux ont déjà commencé et M. Cantin et ses associés ont procédé le 14 février à une traditionnelle pelletée de terre. Les responsables du projet espèrent que le chantier soit terminé cet automne.
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Le 800, chemin Benoit accueillera les sièges sociaux de Divex Marine et Mount Royal Walsh qui sont situés présentement à Saint-Mathieu-de-Belœil et Montréal. Le site devrait accueillir au moins 125 employées, nombre appelé éventuellement à croître.

« Divex se spécialise dans la réparation et l’inspection de navire. On s’occupe de tout ce qui est submergé, comme les installations portuaires et les ponts. Mont-Royal fait de la réparation pour les navires. Des fois, le navire brise en naviguant sur le fleuve. Nous réparons la pièce pour que le bateau puisse poursuivre son chemin. Nous réparons notamment des bateaux de croisière et des pétroliers. Nous faisons aussi de la réparation d’usine », explique M. Cantin qui exploite son entreprise entre autres avec sa conjointe Brigitte Lapierre.

Pour Jessy Catin, le déménagement de ses activités à Mont-Saint-Hilaire facilitera ses opérations. « Nous venons ici pour les accès routiers. Avec le développement résidentiel à Montréal, l’accès devenait plus difficile. Nous travaillons partout, que ce soit à Québec, à Saguenay, la Côte-Nord ainsi qu’en Ontario. Nous allons là où le fleuve Saint-Laurent va. »

M. Cantin précise que le site n’accueillera pas de navire en entier. « C’est énorme et la propriété n’est pas assez grande. Nous allons soit réparer ou reproduire la pièce endommagée et nous l’acheminerons par la suite au navire pour effectuer la réparation.

Projet de longue haleine

Jessy Catin rapporte qu’il travaille sur le déménagement de ses activités à Mont-Saint-Hilaire depuis au moins deux ans. Il a acheté au coût de 2 M$ le terrain en 2021. « Nous avons retenu notamment les services de l’ancien directeur du service de l’urbanisme de la Ville, Bernard Morel. Nous avons dû aussi obtenir des autorisations spécifiques et embaucher un biologiste aussi. Nous venons de Mont-Saint-Hilaire et souhaitons avoir un développement respectueux de l’environnement. Ce qu’il y avait ici comme végétation était en piètre état », affirme-t-il.

Le dossier a atterri devant le Comité consultatif d’urbanisme (CCU) pour analyser le projet et les diverses demandes. La Ville a d’ailleurs dû modifier son règlement de zonage l’automne dernier pour permettre l’usage de fabrication et réparation de navires.

M. Cantin rapporte avoir reçu son permis de construction avant les fêtes et a jusqu’en décembre 2024 pour compléter les travaux. Selon la Ville, l’entrepreneur a dû aussi débourser un montant de 558 $ pour le permis.

Détails du site

Il y aura deux aires de stationnement sur le site, pour un total de 61 cases. L’une d’elles sera aménagée en cour arrière et l’autre en avant. L’immeuble aura aussi beaucoup de végétation. Un peu plus de la moitié de la superficie de la cour est végétalisée et 37 arbres feuillus, 6 conifères et plusieurs arbustes et végétaux seront plantés. Le CCU a de plus recommandé d’étendre à plusieurs endroits les lignées d’arbres à être plantés.

Les responsables du projet sont de plus priés d’ajouter des aires d’agrément extérieures destinées aux employés ainsi que de limiter la pollution lumineuse en s’assurant que la lumière sera projetée uniquement vers le sol.

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