Le CISSSME a déposé la liste des nouveaux noms au ministère de la Santé et des Services sociaux, qui doit donner son approbation. À titre d’exemple, le CLSC des Seigneuries de Contrecœur pourrait devenir le CLSC de Contrecœur.
La porte-parole du CISSSME, Magali Dupont, soutient que le réseau de santé doit attendre la validation du ministère avant de publier les nouveaux noms. Elle n’a pas voulu divulguer la liste des établissements qui changeront de nom. Dans plusieurs cas, cette procédure ne vise qu’à «régulariser» des noms déjà utilisés. «Dans certains cas, nous allons si possible conserver le nom d’origine afin d’éviter la confusion au sein de la population», explique-t-elle.
Coûts inconnus
Le CISSSME aura huit mois, dès l’approbation de la nouvelle nomination par le ministère, pour effectuer les changements nécessaires. Magali Dupont ne pouvait pas non plus dire à combien pourrait s’élever la facture occasionnée par ce changement de noms en frais de remplacement de panneaux d’affichages ou de papeterie, par exemple.
Elle assure que l’impact sera «mineur» du côté de la papeterie puisque les commandes sont régulières. «Nous utilisons déjà des formats électroniques pour la papeterie (logo, noms des installations) et les stocks sont gérés de façon à ce qu’il n’y ait pas d’accumulation dans les magasins.»
Le CISSSME doit appuyer la dénomination de ses installations sur le cadre de référence du ministère de la Santé. Les noms d’établissements doivent par exemple référer à un personnage historique ou contenir le nom d’une ville ou d’un emplacement.
Le membre indépendant du conseil d’administration du CISSSME, Gaétan Boucher, a d’ailleurs exprimé une réticence par rapport au processus. «Imaginez, une personne au ministère va décider si on doit appeler le centre d’hébergement Chevalier-De Lévis ou Chevalier-François-De Lévis. Ceux qui se demandent comment les fonds publics sont investis, ça peut friser les cheveux de la tête de plusieurs.»
Avec la collaboration de Sarah-Ève Charland