27 janvier 2022 - 11:35
Hébergement à la Pointe-Valaine
Le Club de canotage clôt officiellement le dossier
Par: Denis Bélanger

Le commodore du Club de canotage, Yves Richer, et la mairesse d’Otterburn Park, Mélanie Villeneuve. Photo gracieuseté

Après plusieurs mois de tergiversations, le protocole d’entente entre la Ville d’Otterburn Park et le Club de canotage a été finalement signé en début d’année. Le document garantit d’ailleurs une paix pour les 20 prochaines années.

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La Municipalité et l’organisme s’étaient entendus en juin sur un protocole d’entente, mais le dossier n’a été clos qu’à la suite des élections municipales. En effet, il y avait notamment une mésentente sur l’inventaire dont hériterait le Club. La nouvelle mairesse Mélanie Villeneuve et son équipe de conseillers ont accepté en décembre d’apporter des modifications à l’inventaire.

Le Club de canotage est heureux de pouvoir tourner la page et concentrera ses efforts cette année notamment pour les festivités du 100e anniversaire du Club, qui ont été repoussées en raison de la pandémie.

Hébergement gratuit

Rappelons que l’entente garantit au Club de canotage un hébergement gratuit de 20 ans au Centre culturel et communautaire de la Pointe-Valaine. Le Club de canotage chargera ainsi une prime aux non-résidents pour toutes ses activités. Ce modèle d’affaires remplace ainsi la suggestion d’Otterburn Park d’une nouvelle entente intermunicipale de participation financière entre Otterburn Park et Belœil, Mont-Saint-Hilaire et McMasterville. Les frais de non-résidents devront être versés à Otterburn Park seulement pour les activités assujetties à l’entente, ce qui exclut les locations. Toujours dans le cadre de l’entente, la Ville a fait don de la flotte d’embarcations au Club.

Les deux parties négociaient depuis deux ans un renouvellement de l’entente. Les négociations se sont envenimées lorsque la Ville a envoyé un avis d’expulsion au Club, en mars 2020. Un geste qui avait été fait, selon le maire de l’époque, Denis Parent, pour « faire bouger les choses ». Le Club avait répliqué par une mise en demeure sommant Otterburn Park de respecter ses droits. Tout cela est survenu quelques jours avant que le gouvernement ne décrète l’état d’urgence sanitaire en raison de la COVID-19. L’avis d’expulsion n’a jamais été exécuté et les deux camps ont repris les pourparlers.

Au début de l’année 2021, le dossier semblait se diriger devant les tribunaux alors qu’Otterburn Park avait donné un ultimatum au Club et que ce dernier avait répliqué avec une autre mise en demeure. Un citoyen s’est toutefois proposé de jouer les médiateurs pour en venir à un accord, sans l’intermédiaire d’un juge.

L’un des points de mésentente entre les deux camps a été la validité de l’acte notarié du 7 décembre 1965 où l’organisme avait vendu le bâtiment à la Ville en retour d’un hébergement à vie. Dans le cadre de la nouvelle entente, le Club a finalement renoncé à cet acte.

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