« Un coroner intervient lorsqu’un décès qui lui a été signalé est survenu dans des circonstances violentes (accident, suicide, homicide), obscures ou qui apparaît être survenu par suite de négligence, lorsque la cause probable d’un décès est non établie ou encore lorsque l’identité d’une personne décédée est inconnue », explique le porte-parole du Bureau du coroner, Jake Lamotta Granato.
Notons que les policiers ont déjà écarté la possibilité du geste volontaire ou d’un crime contre la personne. On ne peut toutefois indiquer si la victime était intoxiquée ou non.
Il faudra attendre quelques mois avant de connaître les conclusions de l’enquête. En 2022-2023, le délai moyen pour produire ce rapport a été de 9 mois. « Il est difficile de prévoir la durée d’une investigation, ajoute M. Lamotta Granato. S’il le juge opportun, le coroner peut également y formuler des recommandations, qui sont des mesures préventives qui visent à protéger la vie humaine et éviter des décès dans des circonstances semblables. »
Selon les parents, le jeune homme atteint d’autisme sévère aurait été victime d’une crise d’épilepsie, ont-ils raconté au Journal de Montréal.
Les agents de la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent ont été contactés vers 10 h 15 le 22 juin pour porter assistance à une personne inanimée. « La victime, qui demeurait à la résidence, n’a pas été hors de vue très longtemps. Les agents ont tenté des manœuvres de réanimation sur le jeune homme qui était en arrêt cardiorespiratoire. Son décès a été constaté par la suite à l’hôpital », rapporte le sergent Jean-Luc Tremblay.
Déjà une vingtaine de noyades
Selon la Société de sauvetage, 24 noyades se seraient produites au Québec en 2024 en date du 27 juin. À pareille date l’an dernier, la Société de sauvetage avait recensé 37 noyades non officielles.
En 2023, l’organisme a recensé 83 noyades non officielles présumées, comparativement à 61 en 2022 et 81 en 2021. Les données des années 2021 à aujourd’hui demeurent non officielles, car elles n’ont pas encore été validées au bureau du coroner et demeurent comptabilisées à partir des renseignements diffusés par l’ensemble des médias.
En 2020, le nombre total de noyades s’est élevé à 121, le nombre le plus élevé depuis au moins 2008. D’ailleurs, il s’agissait de la première fois que le nombre de décès dépassait la barre des 100. Cette année record coïncide à la première année de la crise sanitaire ou les déplacements non essentiels à l’extérieur de la province étaient proscrits.