Rappelons que le coroner lance une enquête lorsque les circonstances d’une mort sont obscures, violentes ou survenues à la suite d’une négligence. Il faudra attendre quelques mois avant de connaître les conclusions de l’enquête. Le délai moyen pour produire un rapport est présentement de 9 mois, selon le site internet du coroner du Québec. S’il le juge opportun, le coroner pourrait y formuler des recommandations de mesures préventives à prendre qui pourraient éviter des décès dans des circonstances semblables.
Un geste accidentel
La Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent (RIPRSL) poursuit son enquête, mais retient l’hypothèse d’un événement accidentel. Le corps policier ne peut indiquer toutefois si le jeune homme était intoxiqué ou non. « Il nous reste encore des témoins à interroger », ajoute le sergent Jean-Luc Tremblay, porte-parole de la Régie.
Le jeune homme en question était accompagné d’au moins deux personnes sur la montagne. Les services d’urgence ont été appelés vers 11 h à la suite d’un appel logé au 911. Les premiers répondants ont rapidement entrepris les manœuvres pour localiser et secourir la victime, mais, malgré leurs efforts, le jeune homme a succombé à ses blessures sur place.
Peu bavarde
Difficile de savoir si la Réserve naturelle Gault entend apporter de nouvelles mesures rapidement. Propriétaire des lieux, l’Université McGill se fait avare de commentaires pour l’instant. « Nous avons été informés de l’incident survenu dimanche et suivons la situation de près en attendant le rapport officiel des autorités », répond le service de communications par par voie de courriel.
Notons que cet événement tragique survient quelques mois après que la Régie intermunicipale de sécurité incendie de la Vallée-du-Richelieu (RISIVR) a mis fin à son service spécialisé de sauvetage périlleux en hauteur et vertical. D.B.







