Dans un communiqué, le CQDE souligne que « l’abattage d’arbres a été observé et que la destruction de milieux humides abritant des habitats d’espèces en situation précaire est imminente » et demande donc la suspension de ces travaux.
Le CQDE rappelle dans sa lettre que la destruction de milieux humides au même endroit a été refusée dans le cadre d’un projet antérieur. « Les experts du ministère évoquaient l’importance de ces milieux pour la région et pour la biodiversité. Le CQDE déplore qu’il semble y avoir deux poids, deux mesures et souhaite donc faire la lumière sur cette apparente incohérence. »
L’organisme espère que la décision de la Cour mènera à une suspension des travaux dès cette semaine.
Le CQDE a obtenu le soutien du cabinet d’avocates Lapointe Légale, qui représente l’organisme devant la Cour supérieure dans ce dossier. Le CQDE souligne l’engagement et la mobilisation des trois citoyennes co-demanderesses du recours, Jacinthe Villeneuve et Sabrina Guilbert, co-porte-parole du Comité Action Citoyenne: projet Northvolt, ainsi que Vanessa Bevilacqua, membre de Mères au front Rive-Sud.
Dans des lettres publiées mercredi dans nos pages, le Comité Action Citoyenne et Mères au front Rive-Sud demandaient que le projet soit soumis à un BAPE (Bureau d’audiences publiques sur l’environnement).