15 février 2023 - 07:00
Mont-Saint-Hilaire
Le directeur général a été menacé et harcelé
Par: Denis Bélanger
Daniel-Éric St-Onge. Photothèque | L’Œil Régional ©

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Le directeur général de la Ville de Mont-Saint-Hilaire, Daniel-Éric St-Onge, a été notamment la cible de menaces par un individu en 2021 et en 2022. L’homme en question, Martin Boucher, a été condamné à plusieurs mois de prison avant les fêtes.

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Selon l’acte de dénonciation, les faits reprochés à M. Boucher, un homme de 52 ans de Stukely-Sud, se sont produits entre le 12 octobre 2021 et le 5 avril 2022. Selon nos informations, il avait tenté de contacter la Municipalité pour discuter d’artéfacts trouvés dans les environs du Manoir Rouville-Campbell.

M. St-Onge a déposé une plainte par la suite à la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent (RIPRSL). Un mandat d’arrestation a été émis le 16 août 2022 et des accusations ont été portées. Martin Boucher faisait face à une accusation de menace de mort ou de causer des lésions personnelles ainsi qu’à une accusation de harcèlement. Un mois auparavant, M. Boucher avait aussi été accusé de menace et de harcèlement à l’endroit d’une autre personne.

Martin Boucher a eu sa sentence le 9 décembre dernier. Il a écopé d’une peine globale de 365 jours de prison, mais 201 jours lui ont été crédités à titre de détention provisoire, menant ainsi la sentence à 164 jours d’incarcération. À sa sortie de prison, l’accusé sera aussi soumis à une période de probation de trois ans et d’un suivi de deux ans. Il ne pourra entrer en communication avec plusieurs personnes, dont Daniel-Éric St-Onge.

Il ne peut même pas faire directement référence au directeur général de Mont-Saint-Hilaire sur les médias sociaux. Le quinquagénaire ne pourra pas non plus se trouver dans un rayon de moins de 200 mètres du Manoir Rouville-Campbell ainsi que de l’hôtel de ville, sauf pour rendre visite à un membre précis de sa famille. Il est également interdit à M. Boucher d’avoir une arme en sa possession et de consommer de l’alcool ou des stupéfiants.

Tolérance zéro

Joint la semaine dernière par L’Œil Régional, Daniel-Éric St-Onge a rapporté qu’il se devait de porter plainte pour que cessent ces actes d’intimidation, car tous les employés de la Municipalité ont le droit de travailler dans un lieu sûr.

« La Ville prône un climat de respect. Personne, dans la ville de Mont-Saint-Hilaire, qu’il s’agisse d’un gestionnaire, d’un employé, d’un élu, d’un entrepreneur ou d’un citoyen, n’a à tolérer le harcèlement, à quelque moment et pour quelque raison que ce soit. Par notre politique, nous nous engageons même à prendre des mesures pour que toutes situations de harcèlement soient réglées d’une manière rapide, confidentielle et équitable. C’est ainsi que nous avons agi dans ce dossier. »

Le maire Marc-André Guertin a tenu des propos similaires. « Tous les membres du conseil municipal ont la responsabilité de veiller à la sécurité du personnel de la Ville, des personnes élues et de la population hilairemontaise. Pour cette raison, nous prenons toutes formes de menaces très au sérieux et nous appuyons toute démarche de la Ville qui vise à prendre position contre le harcèlement, qu’il soit psychologique ou physique. »

Le journal a également tenté de contacter l’avocat de Martin Boucher, Me Antoine Dubreuil, mais ce dernier n’avait pas donné suite à la demande du journaliste au moment de mettre sous presse.

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